Le siège de l'ONU-Femmes basé à New York a sélectionné l'expérience du Maroc, précisément les services de police et de justice, parmi les meilleures pratiques internationales en matière de prise en charge des femmes victimes de violence. Le bureau de l'ONU Femmes au Maroc salue la fructueuse collaboration menée par les services de police, de justice ainsi que la société civile dans le cadre du partenariat qui les lie dans le domaine de la sécurité et de la prise en charge des femmes et des filles victimes de violence. A cet effet, le bureau d'ONU-Femmes à Rabat sollicite, dans une lettre, un entretien avec une cheffe de cellule de prise en charge des femmes victimes de violence, ainsi qu'avec une magistrate spécialisée, une association de lutte contre les violences et des femmes victimes de violence qui ont eu accès à une prise en charge, a appris Barlamane.com. Cette démarche ambitionne de communiquer des histoires selon un angle humain et personnel sur les services dédiés aux femmes victimes de violence à travers les parcours de personnes œuvrant au quotidien dans l'accueil, l'écoute et la prise en charge. A noter que la lutte contre les violences faites aux femmes a toujours constitué un grand chantier dans les stratégies mises en place par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN). En effet, la direction a créé, en 2007, des cellules d'accueil des femmes victimes de violence au niveau des services de la police judiciaire. En 2019, la DGSN s'est dotée de cellules de prise en charge des femmes et des filles victimes de violence. Une démarche qui s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement de la mise en œuvre des dispositions de la loi 103-13 du 22 février 2018 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes. La DGSN prend également part aux différentes rencontres et activités organisées par les départements gouvernementaux ainsi que par la société civile et les organismes onusiens sur les questions liées à la femme, notamment la campagne «16 jours d'activisme contre la violence basée sur le genre» qui vise à promouvoir, renforcer le plaidoyer et à informer sur les services disponibles pour les femmes et les filles en situation de violence.