L'ancien rédacteur en chef du défunt quotidien Akhbar al-Yaoum, Soulaiman Raissouni, soupçonné d'agression sexuelle et incarcéré à la prison de Casablanca, a pu recevoir les condoléances sur la mort de son frère, contrairement aux allégations diffusées par sa nièce, Hajar Raissouni. Une source de l'administration pénitentiaire marocaine (DGAPR) a révélé que ce qui a été publié à propos d'un «interdiction» pour le détenu Soulaiman Raissouni, de recevoir ses condoléances sur la mort de son frère est «dénué de tout fondement». Soulaiman Raissouni, qui affronte «des faits présumés d'attentat à la pudeur avec violence et séquestration», s'est refusé à la proposition d'être transféré à la prison locale de Larache pour recevoir les condoléances sur la mort de son frère, étant donné qu'il ne pouvait pas être autorisé à assister aux cérémonies funéraires en raison des mesures préventives liées à la Covid-19, qui prévalent au sein des établissements pénitentiaires. M. Raissouni a, en revanche, demandé à utiliser le téléphone de la prison pour contacter ses proches afin que lui soient adressées les messages de condoléance. La même source a confirmé que ce que la nièce de la prisonnière a publié sur sa page sur le site de réseau social était de nature à perturber le bon déroulement de la vie au sein la prison de Casablanca et à tromper l'opinion publique, en prétendant que «son oncle a été empêché d'agréer les condoléances sur la mort de son frère.»