Johnny Deep et Barnaby Joyce, le ministre de l'Agriculture australien, n'ont pas enterré la hache de guerre. Loin s'en faut. La star américaine a toujours du mal à digérer une décision de justice à l'encontre de son épouse, l'actrice Amber Heard pour avoir emmené l'année dernière avec elle en Australie leurs deux chiens Pistol et Boo, au mépris du très strict règlement de l'île-continent sur la quarantaine. A l'époque, Barnaby Joyce, ministre de l'Agriculture, avait menacé les chiens d'euthanasie s'ils ne « foutaient » pas « le camp aux Etats-Unis ». L'actrice de 29 ans a plaidé coupable le mois dernier d'avoir falsifié des documents au moment de l'arrivée en jet privé des deux animaux. Depp tournait alors en Australie le cinquième opus des Pirates des Caraïbes, Dead men Tell no Tales (Les morts ne racontent pas d'histoires). Un tribunal australien a imposé le mois dernier à Mme Heard une obligation de bonne conduite d'un mois, assortie d'une amende avec sursis de 1.000 dollars australiens (685 euros). En pleine promo de son prochain film, Alice de l'autre côté du miroir, Johnny Depp n'a pas pu s'empêcher mardi soir de contre-attaquer lors d'un talk-show aux Etats-Unis où il a affirmé que Barnaby Joyce « semblait être le résultat d'un croisement avec une tomate ». « Ce n'est pas une critique, j'étais juste inquiet qu'il n'explose », a ajouté l'acteur. Le ministre ne s'est pas fait prier pour riposter. « Je suis en train de devenir le Hannibal Lecter de Johnny Depp, je suis dans sa tête, je tire les ficelles. Longtemps après que je ne l'ai oublié, lui se souvient toujours de moi », a-t-il dit aux journalistes à Tamworth, dans le sud de l'Australie. « Continue à me faire de la pub, Johnny. Les Australiens savent qu'on a bien agi », a ajouté le ministre, en pleine campagne. L'Australie impose une réglementation très stricte sur les animaux afin d'éviter la propagation de maladies. Les chats et les chiens venant des Etats-Unis sont soumis à 10 jours de quarantaine.