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Zakaria Moumni, le grand champion de mensonges et de racket
Publié dans Barlamane le 04 - 02 - 2021

Zakaria Moumni, l'autoproclamé champion de kick boxing qui ne cesse de faire des sorties médiatiques inanes et byzantines, finit toujours par se contredire dans ses témoignages controuvés et inventés de toutes pièces.
Quoi de mieux qu'une vidéo pour montrer ce racketteur sous son vrai jour en décortiquant son amphigouri tout en mettant en évidence son double discours ?
Celui qui est sorti de la prison en 2012, en bénéficiant d'une grâce royale, pour avoir été impliqué dans une affaire d'escroquerie qui lui avait valu une condamnation de 30 mois de prison ferme, a collectionné des sorties médiatiques truffées de mensonges et de boniments. Il s'est également permis de déchirer publiquement son passeport marocain : un geste irrémissible d'une sangsue qui n'a pas obtenu gain de cause.
L'argent a depuis toujours été le moteur de ce chevalier d'industrie. Il a frappé à toutes les portes pour obtenir un poste au ministère de la Jeunesse et des Sports du Maroc alors qu'il n'a jamais obtenu de baccalauréat, cherchant ainsi une situation de rente !
L'ombre du « prince rouge » s'en est prise à plusieurs responsables de haut rang du Royaume en les attaquant en justice. En effet, l'avidité a tellement aveuglé Zakaria Moumni qui n'a cessé de dire pis que pendre de plusieurs officiels marocains, notamment Mounir Majidi, Secrétaire particulier du Roi, Mohand Laenser, ancien ministre de l'Intérieur et Abdellatif Hammouchi, patron du pôle sécuritaire DGSN-DGST.
Acte I : qui menace « le Chevalier à la Triste Figure » ?
Que s'est-il donc passé, tout d'abord, avec Mounir Majidi, Secrétaire particulier du Roi ? Sur le plateau de France 24, l'aigrefin avait affirmé que l'un des gardes lui avait dit qu'il avait de la chance d'être en France. « Si tu étais au Maroc, tu aurais subi un tout autre traitement. Le message était clair. Mounir Majidi a fermé la porte. Pour entrer en contact avec le Roi, il faudra passer par son secrétaire particulier », avait-il déclaré.
Deux ans après ces accusations, Z. Moumni avait mentionné que le 25 janvier 2010, le Roi était en France. Il avait ainsi décidé de faire une manifestation pour revendiquer ce qu'il qualifie de droit légitime (un poste au ministère) alors qu'il s'agit clairement d'une demande illégitime. C'est ainsi qu'il prétend avoir été menacé par Mounir Majidi et non par un garde. Quel discours croire ? Le premier dans lequel il affirme qu'il a été approché par un garde ou le deuxième dans lequel il annonce que c'est Mounir Majidi qui l'a menacé ?
Acte II : qui a confisqué le passeport de Z.M. ?
Selon les différents récits de Zakaria, tantôt des policiers lui ont confisqué son passeport en lui demandant de les suivre, tantôt il a été notifié au poste de frontières de faire un objet de recherche. Zakaria Moumni n'en finit pas d'étonner.
Acte III : combien de policiers ont-ils arrêté le « Champion » ?
Parmi ses autres mensonges : le nombre de policiers ayant procédé à son arrestation. S'agirait-il de 13 ou de 15 personnes ? Décidément, Z.M. déborde d'imagination. Mis à part ce nombre, il soutient tantôt que les personnes qui l'ont arrêté font partie de la DGED, tantôt des éléments de la DGST. Ces mensonges se dégagent également dans les lettres qu'il a adressées à plusieurs institutions et responsables. Au début, il affirmait que ses « tortionnaires » étaient à visage découvert. Toutefois, deux années après, il a accusé le directeur général de la DGST de l'avoir torturé. Un énième changement de discours !
Rappelons dans ce cadre que le parquet général de Paris a classé sans suite la plainte déposée par Zakaria Moumni contre le patron du pôle sécuritaire de la DGSN-DGST. Une décision très logique puisque la plainte est dépourvue de tout fondement. Elle n'était en fait qu'une tentative d'instrumentalisation de la justice à des fins étrangères à de prétendus actes de torture dont Moumni s'est dit mensongèrement victime.
Acte IV : a-t-il été réellement torturé pendant quatre jours ?
Zakaria Moumni avance également qu'il a été torturé pendant 4 jours alors qu'il a été placé en garde à vue et ce, même si la période de la garde à vue au Maroc, même en étant prolongée, ne peut dépasser un maximum de 3 jours. Il se trompe aussi de la date d'arrivée de son avocat : tantôt il s'agit du lendemain de procès, tantôt du surlendemain.
Acte V : a-t-il rencontré ses victimes ?
Qu'en est-il de ses victimes d'escroquerie ? Zakaria Moumni mentionne encore deux scénarios ? Tantôt il annonce qu'il ne les a jamais rencontrées, tantôt il affirme qu'elles se sont présentées en tant que témoins de cette affaire.
Qu'en est-il encore de sa demande d'asile au Canada ? Celui qui prétend que sa vie est constamment en danger, ne veut pas donner plus d'informations puisque, selon lui, « cette affaire est au tribunal ». Un énième mensonge étant donné qu'il a violenté sa femme et a refusé de payer l'éditeur de son livre.
Acte VI : un « don Quichotte » ou un « opportuniste » ?
L'autoproclamé redresseur de torts a pourtant demandé et obtenu deux agréments de taxi. Il a également sollicité les autorités marocaines de financer son projet de club de boxe pour un montant de cinq millions d'euros.
Acte VII : Moulay Hicham instrumentalise Zakaria Moumni
Qu'en est-il du rapport du prétendu don Quichotte avec le prince ? A chaque fois que la question lui est posée, Z.M. ne cesse de démentir cette relation jusqu'au jour où la presse internationale a révélé leur rencontre le 26 juin dernier à l'hôtel Fouquet's Barrière, à Paris. Zakaria Moumni s'est ainsi empressé de publier sur sa page Facebook une explication surréaliste.
L'homme qui voulait monnayer son succès sportif apocryphe auprès de sa patrie continue donc de se bercer d'illusions et de mentir effrontément comme un arracheur de dents.


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