Un projet visant notamment la promotion de la tolérance au sein de la population carcérale va être lancé, lundi 23 mai à Rabat, par la Délégation Générale à l'Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion (DGAPR), l'Ambassade du Japon et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). D'un montant global de 864 000 USD, le projet « Appui à la réforme du système pénitentiaire pour une meilleure réinsertion sociale », bénéficie du financement intégral du Gouvernement du Japon. Ce financement sera principalement dédié aux actions d'accompagnement des détenu(e)s à risque élevé à travers notamment, la mise en place d'un plan d'action pour promouvoir la tolérance au sein de la population carcérale et le renforcement des capacités du personnel de la prison et le développement des compétences nécessaires en matière d'activités génératrices de revenus au profit des détenu(e)s en vue de leur autonomisation sociale et économique après leur libération. La première activité dudit projet sera lancée en marge d'un atelier portant sur la formation du personnel des prisons et des Oulémas relais sur la promotion d'un discours de tolérance. En plus de renforcer les capacités du personnel des prisons et Oulémas relais pour analyser et évaluer le danger que représentent les violences, essentiellement la radicalisation en milieu carcéral, cette formation vise à les outiller en connaissances nécessaires en matière de prévention de l'extrémisme et de promotion des droits humains. Les participants auront aussi l'occasion d'acquérir les méthodes permettant de déterminer la vulnérabilité liée aux comportements à risque, indique un communiqué conjoint parvenu à baralmane.com.