«L'Algérie a été jusqu'à présent le seul pays à maintenir une position hostile à l'égard de l'intégrité territoriale du Maroc dans le monde arabe et sa voix devient inaudible en Afrique» écrit le site Northafricapost. Jusqu'à présent, le Gabon, les Comores, Djibouti, le Sénégal, la République centrafricaine, Sao Tomé-Principe, l'Égypte, l'Eswatini, la Gambie, la Guinée équatoriale, la Somalie, la Guinée Bissau, la Zambie, le Bénin, le Tchad et le Sénégal ont ouvertement soutenu la décision du Maroc de dégager une route avec la Mauritanie qui a été fermée par des bandits armés du Polisario pendant trois semaines» indique le site Northafricapost. Empêtrée dans ses propres tensions internes dans le cadre d'une succession contestée du président déchu Abdelaziz Bouteflika, la nouvelle équipe dirigeante du régime en Algérie engage fort mal le combat contre les intérêts du Maroc, qu'elle a perdu en partie à Guerguerat. La même source note que «l'ouverture de cette route [de Guerguerat] montre l'engagement du Maroc à construire et à renforcer des ponts avec ses amis africains, faisant de ses frontières un point de passage pour les biens et les personnes. En revanche, l'Algérie s'est scellée derrière une approche de son voisinage dominée par la sécurité». Au niveau continental, «le groupe Cen Sad a soutenu la démarche marocaine visant à sécuriser une fois pour toutes le passage le reliant au reste de l'Afrique» a-t-on pointé. «L'Union africaine, pour sa part, a conservé une position neutre alors que le Maroc a réussi à faire du processus onusien le processus unique et exclusif de recherche d'une solution politique au conflit, déjouant ainsi les tentatives algériennes d'utiliser l'organisation continentale pour atteindre ses objectifs anti-marocains» dévoile la même source, notant qux niveaux arabe et islamique, «tous les États membres du Conseil de coopération du Golfe, outre le Yémen, la Jordanie, l'OCI, l'Union parlementaire panarabe, l'ICESCO, entre autres, ont réitéré leur soutien à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur le Sahara.» «Certains analystes ont commenté qu'Alger, qui a été surpris par la réponse ferme du Maroc au Guerguerat, a été encore plus surpris par le manque de soutien à ses protégés Polisario des pays arabes, en particulier les pays du Golfe qui tous et sans exception se sont alignés sur la position de Rabat» estime Northafricapost. Se sentant si isolée diplomatiquement, «l'Algérie envisage de se retirer de la Ligue arabe et de rompre ses liens avec les pays du Golfe, ont déclaré des sources algériennes bien informées citées par le journal Liberté. D'autres journaux, proches du pouvoir, sont allés jusqu'à parler de "rupture" avec le monde arabe». La France, la Turquie, la Russie et le Brésil ont tous souligné la nécessité que la libre circulation des passagers et des marchandises se poursuive sans entrave, dans un soutien tacite à la réouverture de la route par les forces armées marocaines. «Pendant ce temps, les diatribes lancées contre le Maroc par les partis traditionnels au pouvoir du FLN et du RND sont loin de faire l'unanimité sur la scène politique algérienne, barricadée par l'emprise de l'armée et des tensions sociales mijotées sur fond de détérioration des conditions économiques. Jusqu'à présent, les partis islamiques et les partis d'opposition laïques tels que le RCD et le FFS se sont abstenus de condamner les actions marocaines dans le passage le plus au sud de ses territoires», énonce la même source. La route du Guerguaret rappelle l'incapacité de l'Algérie à établir une connexion avec le reste de l'Afrique. «Le passage frontalier récemment ouvert est un débouché pour le Maroc vers le reste de l'Afrique et pour l'Afrique de l'Ouest pour exporter ses marchandises vers le Maroc et plus au nord vers l'Europe. Pendant ce temps, l'Algérie n'a pas réussi, en partie à cause de son économie défaillante, à construire une route attrayante similaire avec le reste de l'Afrique parce qu'elle n'a rien à exporter en dehors du gaz et du pétrole» proclame la même source. Au moment où le Maroc déploie des investissements en Afrique dans le cadre d'une approche gagnant-gagnant et d'une politique de solidarité, l'Algérie a utilisé les dons du pétrole, qui sont au bord de l'épuisement, pour acheter une fausse influence. Cela a été clairement exprimé dans le quotidien Echourouk citant une source officielle de haut niveau qui a déclaré que l'Algérie «n'aurait pas dû effacer la dette des États africains et aurait plutôt dû l'utiliser pour les faire chanter pour soutenir ses thèses sur la question du Sahara.» La réouverture par le Maroc de sa liaison routière avec l'Afrique est un rappel de l'échec économique et diplomatique de l'Algérie et de mauvais augure pour le pays riche en pétrole dans ses tentatives désespérées de saper le Maroc en tirant les ficelles d'une milice de l'époque de la guerre froide.