Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, a prononcé un discours d'ouverture à l'occasion du colloque organisé par le Groupe Attijariwafa bank ce lundi par visioconférence sous le thème : « Le développement des talents africains, un enjeu majeur pour la transformation du continent ». Pour que l'Afrique doit faire confiance à l'Afrique, les nombreux talents dont regorge le continent doivent être le ciment de cette confiance, selon M. Jazouli. M. Mohcine Jazouli : '' Faire de notre continent un vivier de compétence, de performance, d'excellence ,une #Afrique de talents''. https://t.co/A6Bmsa0jaN pic.twitter.com/lWSiufEgun — Maroc Diplomatie (@MarocDiplomatie) October 26, 2020 Le ministre délégué a rappelé quelques chiffres puisque « les indicateurs nous montrent clairement que la jeunesse africaine représente la principale ressource pour les prochaines décennies : à l'horizon 2050, 60% des Africains auront moins de 24 ans et 1 jeune sur 3 dans le monde sera Africain ». Aussi, il a ajouté que l'Afrique est forte de sa jeunesse et « pour que ce dividende démographique devienne son principal moteur de croissance, il est de notre devoir de garantir à notre jeunesse les conditions de son employabilité ». D'ailleurs, l'Union africaine (UA) a proposé de déclarer la période 2018-2027 comme décennie de la formation et de l'emploi des jeunes dans les domaines technique, professionnel et entrepreneurial en Afrique. Il a également déclaré que « ces talents, il va falloir apprendre à les dénicher, à les former et aussi à les protéger parce que la croissance de demain aura besoin de leur savoir-faire créateur. Cette croissance va consommer beaucoup de compétences, et nous risquons de faire face à une pénurie de talents voire même à une guerre de talents ». D'ailleurs, M. Jazouli a fait un lien avec le contexte actuel argumentant que les défis qui ont surgi avec la pandémie de la COVID-19 doivent être l'occasion d'un temps de réflexion. Il nous faut inventer une « nouvelle normalité » et faire une transition vers les métiers de demain en nous appuyant sur des outils digitaux. Et de conclure, que « savoir sublimer les talents africains, c'est d'abord, et avant tout croire en l'avenir de l'Afrique ».