Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, a pris part, en marge des travaux de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations-Unies, à une conférence ministérielle virtuelle sur la responsabilité de protéger, à laquelle a participé le Secrétaire général de l'ONU ainsi que les ministres des Affaires étrangères d'autres pays. Intervenant à cette occasion, M. Bourita a souligné que le Maroc, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI, s'est toujours distingué en tant que promoteur de tolérance et de coexistence entre les nations, de messages de paix et de respect des religions et des diversités culturelles au sein des enceintes multilatérales. Communiqué: M.Nasser Bourita a pris part,en marge des travaux de la 75ème session de l' Assemblée générale des @UN,à une Conférence Ministérielle virtuelle sur la Responsabilité de Protéger,à laquelle a participé le SG de l'ONU et les MAE d'autres pays. ➡https://t.co/Rm9AMM1LGr pic.twitter.com/gvh2jpcnXf — Maroc Diplomatie (@MarocDiplomatie) September 24, 2020 Il a en outre relevé la nécessité de supprimer les cloisonnements entre les différents domaines de coopération multilatérale afin de mettre pleinement en œuvre la feuille de route énoncée dans les Objectifs de développement durables à l'horizon 2030, en particulier l'Objectif 16 sur la "paix, la justice et des institutions fortes". Dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, "nous avons la responsabilité particulière de joindre nos efforts pour mettre en œuvre l'ambitieux programme adopté en 2005, sur la base d'une coopération multilatérale axée sur les résultats et fondée sur des données basées sur des preuves", a indiqué le ministre lors de cette conférence ministérielle qui entre dans le cadre d'un processus initié depuis 2005 visant à promouvoir les principes du droit international humanitaire pour lutter contre le génocide et les atrocités de masse. Pour M. Bourita, s'il y a une leçon à tirer de l'actuelle pandémie, c'est que les Etats ne peuvent assumer cette responsabilité en agissant séparément, sans aucune coordination. "Le seul moyen de surmonter ce défi c'est la coopération multilatérale sur la base des principes d'égalité des Etats et de respect de leur souveraineté nationale tels que consacrés dans le droit international", a-t-il conclu. Le principe de la responsabilité de protéger a été adopté par les Nations-Unies lors du Sommet mondial de 2005, en tant que point cardinal pour la protection des populations contre les atrocités de masse.