Cinq jours après le scrutin communal et régional du vendredi 4 septembre, les différents partis politiques poursuivent leurs négociations en vue de la formation de coalitions qui leur permettraient de s'assurer la présidence des régions et des mairies de certaines villes plus ou moins riches et développées. C'est ainsi que le secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), Mustapha Bakoury a présenté officiellement, mercredi, sa candidature pour la présidence de la région de Casablanca-Settat, la plus riche et la plus développée du Maroc. Selon des sources concordantes, Mustapha Bakoury aurait de sérieuses chances de remporter la présidence de cette région, d'autant plus que son parti ainsi que les autres formations de l'opposition disposent de la majorité des sièges, ce qui confortera sa position dans la course à la présidence de cette région. Il est à rappeler que dans cette région, les partis de la coalition gouvernementale ont remporté 37 sièges, dont 30 pour le Parti de la Justice et du développement (PJD), 6 sièges remportés par le Rassemblement National des Indépendants (RNI), un (1) siège pour le Mouvement populaire, alors que le parti du Progrès et du Socialisme (PPS) n'a obtenu aucun siège. Pour sa part, le secrétaire général du Mouvement Populaire, (MP), Mohand Laensar, a déposé officiellement mercredi, sa candidature pour la présidence de la région de Fès-Meknes, rapportent des sources médiatiques. Les mêmes sources rappellent que Mohand Laensar s'est réuni mardi à Fès avec ses alliés, en particulier, Mohamed Abdou, du Parti du Rassemblement National des indépendants (RNI), pour se mettre d'accord sur les postes à attribuer à ses alliés dans le Conseil de la région. Mohamed Laensar devra, de ce fait, présenter sa démission de son poste ministériel, comme stipulé par les textes en vigueur, rappelle-t-on. En ce qui concerne la région du ‘'Souss-Massa, les partis de la coalition gouvernementale se sont mis d'accord pour que la présidence de cette région soit confiée au Rassemblement national des Indépendants (RNI), a appris. ‘'barlamane.com'' Par ailleurs, selon des sources concordantes, les partis de la majorité se seraient mis d'accord, conformément à une charte d'honneur, signée par les secrétaires régionaux des trois partis, pour confier la présidence de cette région au Parti de la colombe et la première vice-présidence au Parti de la Justice et du Développement (PJD). Au sujet de la Mairie de Rabat, la coalition gouvernementale serait en passe de trancher, en décidant d'en confier la présidence au Parti de la Justice et du développement (PJD), qui a déjà obtenu la présidence des Mairies des villes de Fès et de Casablanca. Les élus de la ville de Rabat, issus du PJD, du RNI et du MP, ont annoncé, dans un communiqué commun, qu'ils confiaient le poste de maire de la ville à Mohamed Sadiki (PJD) en remplacement de Fathallah oualalou (USFP). Mohamed Sadiki, qui s'était présenté en tant que tête de liste du PJD aux élections de vendredi dernier dans l'arrondissement de Hassan, est président de l'association des ingénieurs du PJD.