Un avocat proche du PJD est soupçonné «de faux et usage de faux document administratif» selon des sources de barlamane.com. Une tentaculaire affaire qui promet de multiples rebondissements. L'avocat Noureddine Boubaker, président de l'Association des avocats du du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste), fait face à de lourdes accusations. Il serait impliqué dans une affaire de faux et usage de faux d'un document officiel, conformément aux articles 351-352-353-354- et 356 du Code pénal. L'affaire s'est déclenchée lorsqu'une plainte a été déposée contre lui par Houssine Motaouadiâa, directeur d'une école d'enseignement en France. La plainte du directeur de l'école, fait aussi état d'une une accusation contre le nommé Abdellah Yahyaoui, pour falsification d'un acte officiel et public, selon les articles 351 et 353 du Code criminel. La plainte directe mentionne que Noureddine Boubaker a rédigé une fausse procuration certifiée, le 24/11/2017, selon laquelle il témoigne que le plaignant, Hassan, Moutaouadiâa, se serait présenté devant lui et aurait autorisé Rachdi Mohamed de céder une propriété à son nom, sise à Saamâidia. Cependant, ce qui a été mentionné a été décrit comme pur mensonge vu que le plaignant se trouvait en France à la date susmentionnée d'après son passeport. D'autant plus que le mis en cause a eu recours pour rédiger ladite procuration à une photocopie d'une carte d'identité nationale expirée, de l'ancien modèle qui a été subtilisée de la conservation foncière, d'après un écrit adressé à l'administration « ANCFCC » par la victime. D'après les faits, on peut constater que la copie du passeport du requérant indique qu'il était présent en France à la date ci-dessus, et que la décision de délit confirme que le contrat de procuration a été exécuté en l'absence de ce dernier et que le mis en cause, Noureddine Boubker, lors de son interrogatoire préliminaire, a déclaré que Mohamed Rachdi s'était présenté devant lui accompagné d'une autre personne qui se faisait passer pour le plaignant muni d'une fausse carte et qu'il avait rédigé le contrat qu'il leur avait demandé de le signer, avant de la faire légaliser de la part d'Abdellah Yahyaoui, fonctionnaire à la municipalité d'Ain Ragada chargé de l'apposition des signatures. De rappeler aussi que la procuration a été rédigée sur la base d'une photocopie d'une d'identité expirée sachant que ladite carte perd sa validité en tant que preuve d'identité. Selon les faits précités, la Cour d'appel a décidé, le 6 de ce mois, après avoir accepté la plainte directe, de poursuivre le mis en cause pour la falsification d'un acte à date fixe établissant un fait inexact ayant eu lieu en son absence et pour participation à la falsification d'un acte officiel, selon les actes 351-351 du code pénal. Quant au suspect, Abdellah Yahyaoui, il est poursuivi pour faux et usage de faux commis dans un acte administratif et public selon les articles 351 et 353 du Code pénal. Les mis en cause vont être déférés devant le tribunal en état de liberté provisoire tout en signalant les faits aux suspects, Noureddine Boubbaker, Abdullah Yahyaoui ainsi qu'à leur défense.