L'Inspection générale de l'administration territoriale (IGAT) pointe, dans un rapport, la gestion douteuse des comptes publics de la région de Meknès par le maire islamiste, patron des députés du PJD, Abdellah Bouanou. L'Inspection générale de l'administration territoriale (IGAT) a, récemment, mené une opération d'audit sur la gestion du conseil urbain de Meknès présidé par l'édile islamiste du PJD Abdellah Bouanou. Plusieurs irrégularités y ont été mentionnés, notamment des falsifications des déclarations relatives aux taxes professionnelles, et des dysfonctionnements dans la gestion de différents services communaux ayant été derrière l'augmentation d'environ 50 milliards de centimes le déficit budgétaire, pendant le mandat du conseil actuel, ont affirmé les sources de Barlamane.com. Comme mesure préventive à un éventuel scandale qui pourrait nuire à la réputation du PJD, Abdellah Bouanou a réagi en amont, après concertation avec les cadres locaux du parti Rachid Talbi (secrétaire provincial de cette formation politique), Driss Sqalli-Adoui, (député/PJD premier vice-président du conseil régional Fès-Meknès) et Abdessamad Idrissi, (vice-président/PJD de la commune urbaine de Meknès charge du service de l'urbanisme) et a décidé le limogeage des responsables du service des régies communales, en l'occurrence Bouchaib Sad, Meryem El Khattabi, Khalid Sendague, Ahmed Kharbouche, Hassane Abid, auxquels il a attribué la responsabilité des irrégularités relevées par l'IGAT. Abdellah Bouanou qui, depuis l'époque où il évoluait dans l'opposition, était au fait des transgressions et anomalies sévissant au sein dudit service ainsi que les responsables véreux qui le dirigent, vit dans l'angoisse de subir le même sort qu'Aoubakr Belkora (ex-président/PJD du conseil urbain de Meknès) destitué en janvier 2009 pour irrégularités dans la gestion dudit conseil. Pour parer à cette éventualité, Abdessamad Idrissi et Driss Sqalli Adoui ont persuadé Abdellah Bouanou de limoger Mohamed Miloudi (troisième vice-président/PJD chargé du service des régies communales) et ce, pour redorer l'image de marque du pjd aux yeux de la population locale et lui faire éviter toute suspicion de connivence avec les corrompus.