Au terme des quatre premiers mois de 2020, la production nationale de l'énergie électrique a accusé une baisse de 6,2%, après une hausse de +27,1% un an plus tôt. Cette évolution recouvre le recul de la production privée de 5,6%, de celle de l'ONEE de 11,5% et de celle des projets développés dans le cadre de la loi 13-09 de 2,3%, légèrement atténué par le renforcement de l'apport des tiers nationaux de 57%. Parallèlement à cette évolution, le solde des échanges de l'énergie électrique avec l'Algérie et l'Espagne (importations-exportations), s'est réduit de 99,2% entre fin avril 2019 et fin avril 2020, résultant de l'augmentation du volume de l'énergie importée de 111,2% et du recul de celle exportée de 69,1%, dans un contexte de diminution de l'énergie nette appelée de 1,8%, après +4,6% il y a une année. En termes de consommation nationale, les ventes de l'énergie électrique se sont repliées de 2,2%, à fin avril 2020, après un retrait de 0,6% un an auparavant, incorporant le reflux de celles de l'énergie de très haute, haute et moyenne tension de 4,9%, atténué par la hausse de celles de basse tension de 6% (après +4,4%). Dans le contexte du confinement sanitaire, le mois d'avril s'est caractérisé par une baisse de la consommation dans l'ensemble de ses segments, excepté pour le segment de l'énergie de basse tension, utilisée par les ménages, qui a enregistré une hausse de 7,8% après +2,8% en avril 2019.