selon l'indice de l'intégration régionale en Afrique édition 2019, publié par la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA-ONU), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l'Union africaine (CUA). Avec un score de 0,809, le Maroc se positionne loin devant l'Ile Maurice, seconde du classement, avec un score de 0,633. Viennent ensuite l'Egypte, le Rwanda et le Mali, avec des scores de 0,632, 0,570 et 0,542, respectivement, précise l'Indice dans édition 2019 publiée vendredi. Les meilleures performances sont généralement les pays dont les monnaies sont facilement convertibles en d'autres devises. C'est le cas du dirham marocain et du franc rwandais, relève-t-on. Le Maroc, l'Egypte et l'Ile Maurice sont les pays qui mettent actuellement en œuvre le nombre le plus élevé de traités bilatéraux d'investissement, autre facteur qui renforce leur position dans ce domaine, souligne l'indice. Au niveau de l'intégration des infrastructures, le Maroc figure à la 4ème place dans le classement des pays les plus performants en Afrique. Le classement regroupe 54 pays. Le Royaume est classé aussi parmi les pays à performance élevée au niveau de l'intégration productive. Pour ce qui est de l'intégration générale, le Maroc affiche une bonne performance, placé en 4ème position après l'Afrique du Sud et le Rwanda. Par communautés économiques régionales (CER), l'indice de l'intégration régionale en Afrique note que l'Union du Maghreb arabe est modérément intégrée. Ses plus grandes faiblesses résident dans la liberté de circulation des personnes. L'Indice d'intégration régionale en Afrique (édition 2019), qui s'appuie sur la première édition publiée en 2016, fournit des données actualisées sur l'état et les progrès de l'intégration régionale en Afrique. Il permet également d'évaluer le niveau d'intégration de chaque Communauté économique régionale (CER) et de leurs pays membres, est-il indiqué. L'Indice constate « que davantage doit être fait pour intégrer les économies régionales afin de les rendre plus résistantes aux chocs tels que la pandémie actuelle de COVID-19. Dans l'ensemble, l'Indice montre que les niveaux d'intégration sur le continent sont relativement faibles ».