Un légionnaire français, 21 ans, a été tué au combat, lundi, lors d'une opération de lutte contre les groupes armés jihadistes au Mali, a indiqué la présidence française. Il s'agit du deuxième décès en quatre jours dans les rangs de la force française Barkhane au Sahel. Le décès du légionnaire français porte à 43 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis le début de l'intervention française en 2013, selon un comptage effectué à partir de chiffres publiés par l'Etat-major. Le soldat était engagé « dans une action de harcèlement zonal » et « de ratissage contre les groupes armés terroristes », selon un communiqué de l'état-major des armées. « Prise à partie à courte distance, l'unité de tête a riposté et a mis hors de combat deux djihadistes. Au cours de cette action de feu, le 1ère classe Kévin Clément, embarqué à bord d'un véhicule blindé léger, a été grièvement blessé par un tir ennemi », est-il précisé. « Il a été évacué par hélicoptère vers l'antenne chirurgicale de Gao, ville située sur le fleuve Niger, où son décès a été constaté ». A noter que l'armée française a multiplié les offensives au Sahel, y revendiquant la « neutralisation » de plusieurs dizaines de jihadistes au total depuis le début de l'année. Les effectifs de Barkhane sont récemment passés de 4.500 à 5.100 militaires. Paris espère que ce renfort permettra d'inverser le rapport de forces sur le terrain, où les groupes jihadistes ont multiplié les attaques ces derniers mois.