Ce jeudi 24 mars, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a condamné Google à une amende de 100.000 euros pour ne pas avoir appliqué le déréférencement demandé par des particuliers sur toutes les extensions de domaine du moteur de recherche. Depuis de nombreux mois, Google était en effet dans le viseur de la CNIL, d'autant plus depuis que la firme a décidé d'ignorer la mise en demeure de la commission nationale qui demandait au géant américain d'accepter les demandes de déréférencement de contenu sur toutes les versions du moteur. La firme de Mountain View se contentant de supprimer ce contenu sur les versions .fr et .de de Google, mais pas de la version.com. Ce qui fait que le droit à l'oubli n'a été appliqué que partiellement. Google compte faire appel de cette décision, et se retourner par conséquent vers le Conseil d'Etat. À noter que depuis mai 2014, la Cour de justice de l'Union européenne a reconnu le « droit à l'oubli » qui permet à n'importe quel citoyen de faire déréférencer des moteurs de recherches des informations les concernant.