Le Maroc accuse encore du déficit commercial, sous l'effet conjugué de la flambée des cours du pétrole et d'un dynamisme insuffisant de ses exportations. L'indice des valeurs unitaires à l'importation a diminué de 3,1% au cours du quatrième trimestre 2019 par rapport au même trimestre de 2018. Selon les chiffres du Haut-commissariat au plan (HCP) cette baisse est due à la diminution des valeurs unitaires de l'«énergie et lubrifiants » de 12,7%, des «produits bruts d'origine minérale» de 38,4%, des « demi-produits » de 2,7%, de l'«alimentation, boissons et tabacs» de 2,7% et des «produits bruts d'origine animale et végétale» de 3,8%. L'indice des valeurs unitaires à l'exportation a, lui, connu une diminution de 4,% au cours du T4 2019 par rapport à la même période en 2018. Elle s'explique par le décroissement des valeurs unitaires des «demi-produits» de 19,0%, des «produits finis de consommation» de 1,9%, des «produits finis d'équipement agricole» de 15,%. Toutefois, cet indice a augmenté pour les « produits finis d'équipement industriel » de 2,2%, les «produits bruts d'origine animale et végétale» de 11,6% et l'«alimentation, boissons et tabacs» de 0,8%. Les exportations ont été soutenues par la reprise du marché automobile, et le solde commercial bicolore tient largement à des facteurs extérieurs, telle la chute du pétrole.