Rien ne semble pouvoir arrêter le président islamiste de la région Drâa-Tafilalet, El Habib Choubani, dans sa gestion interlope du Conseil de la région du Draa-Tafilalet. Ni la loi ni la réglementation relative à la gestion de la chose publique. Aujourd'hui, il s'attaque au recrutement pour servir ses intérêts personnels. Barlamane.com/fr a appris de sources bien informées qu'au palmarès de la gestion calamiteuse par Choubani, du Conseil de la région de Draa-Tafilalet, figure désormais la falsification d'une décision de l'Agence régionale d'exécution des projets relevant dudit conseil. Cette décision concerne l'ouverture des candidatures pour le recrutement d'un ingénieur au poste de Chef de la division des travaux au sein de cette même agence. En effet, ladite décision qui porte le numéro 647/19 en date du 28 octobre 2019, publiée le même jour sur le site ‘'emploi-public.ma'', a subi de bien étranges modifications. Celles-ci portent, notamment, sur le changement de la nature du contrat liant le chef de la division des travaux de cette agence régionale. Au lecteur de juger : une copie de cette décision stipule que ce cadre sera recruté en tant que contractuel tandis qu'une autre copie de cette même décision, que barlamane.com/fr publie ci-après, énonce que ce recrutement se fera par contrat ou par recrutement normal. Le recours à l'élaboration de deux documents, qui portent la même date et le même numéro d'ordre, mais un contenu différent et en contradiction avec les règlements en vigueur, vise à diffuser au public que le recrutement au poste en question sera effectué sur une base contractuelle. En revanche, en cas d'admission à ce poste d'un cadre servant les intérêts d'El Habib Choubani, ce dernier usera de la deuxième copie, celle-là même qui reste strictement interne, stipulant le recrutement normal du candidat pour le faire bénéficier de la titularisation et des avantages dus à ce statut. Fervent adepte du clientélisme, le président pjdiste du Conseil de la région de Drâa-Tafilalet a de nouveau frappé fort. Clairement, cette affaire et les procédures y afférant, témoignent du style de l'homme : improvisation et barbotage sont les seules règles qui régissent les différents services du Conseil de la région Drâa-Tafilalet et les établissements qui en dépendent, dont l'agence régionale d'exécution des projets. Ce nouveau scandale prouve également l'ambition d'El Habib Choubani de recruter des cadres dociles, corvéables à merci, disposés sans sourciller, à exécuter ses projets machiavéliques au détriment des intérêts de la région. A bien y réfléchir, c'est bien le chef de l'exécutif, lui-même chef du même parti islamiste qui tergiverse pour ne pas faire passer la loi qui condamne l'enrichissement personnel illicite. Mais, avant d'indexer Saadeddine El Othmani, y a-t-il quelqu'un au ministère de l'Intérieur, le département de tutelle, pour rappeler Choubani à l'ordre ?