Le PAM s'apprête à tourner officiellement la page Hakim Benchamach, dimanche 9 février, en portant Abdellatif Ouahbi à la présidence de la principale formation de l'opposition lors d'un congrès, devenu une formalité après le désistement de ses principaux rivaux. Nouveau rebondissement dans le congrès du PAM : Samir Belfkih, membre du bureau fédéral du PAM, originaire de la province de Guelmim (sud-ouest) a décidé de se retirer à la course pour accéder à la tête du parti, dénonçant des «dérapages». Il a, dans la foulée, annoncé mettre fin à toutes ses fonctions au sein du PAM. Sauf surprise, Abdellatif Ouahbi sera formellement élu, dans la soirée du dimanche 9 février, au poste de premier secrétaire du Parti authenticité et modernité (PAM, libéral – opposition). Lors de ce scrutin, auquel militants et adhérents participeront, l'épineuse question de la succession du premier secrétaire, Hakim Benchamach, sera enfin résolue. Plusieurs ténors du parti ont annoncé samedi qu'ils ne seraient pas candidats à la présidence du PAM dont Mohamed Cheikh Biadillah, ancien ministre de la santé et ex-président du bureau national. Désormais, seul Abdellatif Ouahbi se présente dans la course à la tête du principal parti de l'opposition.