Le commissaire est soupçonné tenter d'octroyer au plaignant un service contre de l'argent. Libéré, il sera poursuivi pour des faits de corruption présumée. Un commissaire a été déféré, le 29 janvier, en état d'arrestation devant le parquet général près la cour d'appel de Casablanca pour « extorsion et corruption », le commissaire judiciaire Saïd Afri (en exercice au service des plaintes relevant du secrétariat-greffe du tribunal de première instance de cette ville), juridiction ayant décidé sa poursuite en état de liberté. Cette poursuite judiciaire fait suite à une plainte déposée, le 27 janvier par un homme nommé Mahjoub Adraoui auprès de la présidence du ministère public via la ligne verte, accusant ce commissaire judiciaire de lui avoir exigé la somme de 5000 dirhams, à titre de corruption, pour soudoyer le 1er substitut du procureur du roi près le tribunal de première instance de Casablanca, Ahmed Farah, à l'effet de le faire bénéficier de la liberté provisoire dans le cadre d'une plainte déposée à son encontre auprès de ce tribunal. A la suite d'une embuscade tendue, le 27 janvier, ce commissaire judiciaire a été interpellé a l'intérieur de son véhicule alors qu'il se trouvait en compagnie du plaignant, dont la fouille opérée à la boîte à gants a permis la découverte de la somme d'argent en question. Lors de son audition, le mis en cause a nié en bloc les accusations portées à son encontre, en avançant avoir rencontré fortuitement le plaignant dans un café situe devant le siège du tribunal de première instance de Casablanca, avant que ce dernier ne le rejoigne à son véhicule et dépose la somme d'argent à son insu dans la boîte à gants, pour l'impliquer dans cette affaire de corruption.