Les sept jihadistes présumés arrêtés, dimanche tôt le matin dans les provinces d'Alicante, Valence et à Sebta, pour leurs liens présumés avec les organisations terroristes « Jabhat al Nousra » et « Daesh », envoyaient du matériel militaire et de fabrication des explosifs, de l'argent et des équipements électroniques qu'ils dissimulaient dans des conteneurs d'aide humanitaire. Selon le ministre espagnol de l'Intérieur espagnol, Fernando Diaz, ces individus dont cinq de nationalité espagnole mais d'origine syrienne, jordanienne et marocaine, et deux autres un marocain et un syrien, se consacraient également au blanchiment d'argent et au financement des groupes terroristes. Ils disposaient, pour ce faire, d'un entrepôt de vêtements usés à partir duquel ils chargeaient les conteneurs pour ensuite les envoyer à travers des ports espagnols dans la région syro-irakienne. Le dirigeant de ce réseau qui résidait à Sebta était aussi chargé de recruter des femmes pour les marier aux « combattants » de Daech. Selon le ministre de l'interieur, ce groupe était très actrif sur les réseaux sociaux. L'arrestation de ces sept individus porte à 87 le nombre de jihadistes présumés arrêtés en 2015 et début 2016.