Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a exprimé sa ferme condamnation du recours au chantage contre le Maroc, de la part des deux journalistes français, Eric Laurent et Cathérine Graciet , surtout, affirme-t-il, que leur comportement est aggravé par «le flagrant délit ». Un communiqué parvenu lundi au site «barlamane.com », affirme que le SNPM « ne peut que déplorer le vil comportement des deux journalistes, au vu de ce que révèle le déroulement de l'enquête dans cette affaire, qui a conduit à leur inculpation pour chantage contre le Royaume du Maroc ». Le syndicat souligne, à cette occasion, « sa position ferme s'agissant de la question du respect de la déontologie de la profession, qui semble, à la lumière des péripéties de cette affaire , se poser avec instance à la profession de journalisme dans tous les pays, quel qu'en soit le niveau d'évolution dans le domaine de la presse et du journalisme». Dans ce sens, le SNPM en appelle à tous les professionnels pour «constamment avoir le souci de la conscience professionnelle et s'attacher fortement aux valeurs de la déontologie de la profession», en exhortant en même temps, «les établissements professionnels français et la presse de ce pays enraciné dans la démocratie et les droits de l'Homme, à exprimer leur position claire concernant ce scandale éthique». Le syndicat rappelle également sa position critique contre certains médias occidentaux qui «adoptent de façon systématique et préméditée, une position hostile au Maroc et à ses questions nationales, foulant au pied les règles d'objectivité, d'honnêteté et de professionnalisme». Il fait observer qu'il s'agit, en l'occurrence, d'une affaire de chantage contre le chef d'Etat marocain, «ce qui représente le summum des violations des nobles règles de la profession».