L'explosion qui a fait 10 morts et 15 blessés, mardi à Istanbul, est « un attentat-suicide commis par une personne d'origine syrienne », a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le chef de l'état turc a, dans une intervention télévisée, condamné « fermement cet attentat terroriste », soulignant que son pays « est la première cible de toutes les organisations terroristes actives dans la région ». De son côté, le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, avait immédiatement après l'attentat, convoqué une réunion de crise à Ankara. Dans sa réaction, le premier ministre français, Manuel Valls, a affirmé la solidarité de la France avec la Turquie, indiquant que « la France, la Turquie et tous les pays qui sont attaqués par le terrorisme doivent être solidaires et mettre en place tous les moyens indispensables pour lutter contre la menace terroriste ». Les autorités turques ont, par ailleurs, décrété un black-out total interdisant la diffusion des images de cette attaque qui a visé un quartier touristique de la partie européenne d'Istanbul. La Turquie est placée, depuis plusieurs mois, en état d'alerte depuis le double attentat suicide qui avait fait 103 morts en octobre dernier et attribué par les autorités turques au groupe terroriste de l'Etat islamiste « Daesh ».