Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La suspension deVoIP Whatsapp, Viber ou Skype, s'inscrit dans le cadre de la mise en conformité des exploitants avec les obligations qui leur incombent (ANRT)
L'ANRT (Agence nationale de régulation des télécommunications) considère que la suspension, depuis quelques jours, des applications de téléphonie par VoIP Whatsapp, Viber ou Skype, s'inscrit dans le cadre de la mise en conformité des exploitants avec les obligations qui leur incombent dans le cadre des licences dont ils sont détenteurs. L'ANRT qui réagit ainsi au tollé suscité par la suspension de ses services, souligne, dans un communiqué rendu public dans la soirée, qu' « outre le manque à gagner, en termes de chiffres d'affaires, résultant pour le marché national des télécommunications du fait de l'utilisation des services gratuits de téléphonie sur IP, ces derniers ne remplissent pas toutes les conditions requises pour être en conformité avec la réglementation en vigueur ». Une pétition circulant sur les réseaux sociaux depuis quelques jours et adressée à l'ANRT, proteste contre les trois operateurs Maroc Telecom, Meditel et Inwi qui, selon ses signataires, ont bloqué totalement VoIP Whatsapp, Viber ou Skype au Maroc lorsqu'elles sont utilisées à partir d'un terminal connecté à l'aide de l'accès internet fourni par le réseau mobile (Edge/3G/4G) et par intermittence à travers un accès internet ADSL. En effet, selon cette pétition, de nombreux clients ne peuvent plus passer d'appels depuis ces applications gratuites. Il s'agit là d'un blocage illégal, non expliqué et non justifié par les 3 opérateurs marocains, ont-ils affirmé. Dans son communiqué, l'ANRT précise que l'acheminement de tout trafic téléphonique à destination du client final ne peut être assuré que par des exploitants de réseaux publics de télécommunications, dans les conditions fixées par les cahiers des charges des licences dont ils sont attributaires. Le communiqué souligne en outre que l'exploitation commerciale et l'utilisation du protocole IP pour la fourniture des services de télécommunications ont été encadrées par la décision de l'ANRT n° 04-04 du 6 avril 2004 relative au statut de la téléphonie sur IP. Il en ressort, poursuit l'ANRT, que les dispositions réglementaires régissant la fourniture des services de téléphonie (Voix sur IP ou autres) sont claires et lesdits services ne peuvent être fournis que par les exploitants détenteurs de licences de télécommunications. A ce propos, tient à rappeler l'ANRT, tout fournisseur de services de communications au public est tenu de se conformer aux obligations législatives et réglementaires régissant le secteur des télécommunications et aux dispositions de son cahier des charges. Ces obligations sont de différentes natures : techniques, économiques et réglementaires, et ont notamment pour objet d'encadrer l'exercice de l'activité de l'exploitant concerné, principalement au regard des règles de concurrence loyale, de continuité et de qualité de service, ajoute le communiqué selon lequel, le cahier des charges précité précise également les services que le titulaire est autorisé à fournir ainsi que les conditions et les modalités de commercialisation desdits services.