Suite au blocage des services gratuits de téléphonie sur IP (Internet protocole) via les applications Skype, Whatsapp et Viber, l'ANRT sort de son silence et précise que «l'établissement et l'exploitation de réseaux publics de télécommunications ainsi que la fourniture des services de téléphonie au public sont soumis au régime des licences». Pour le régulateur, «l'acheminement de tout trafic téléphonique à destination du client final ne peut être assuré que par des exploitants de réseaux publics de télécommunications détenteur de licences». Enfin, un rappel à l'ordre a été donné à tout fournisseur de services de communications au public qui doit respecter les obligations législatives et réglementaires régissant le secteur et les dispositions des cahiers des charges. «Dans le cas d'espèce, et outre le manque à gagner en termes de chiffres d'affaires, résultant pour le marché national des télécommunications du fait de l'utilisation des services gratuits de téléphonie sur IP, ces derniers ne sont pas conformes à la réglementation en vigueur», note l'ANRT (voir aussi article page 9).