Les habitants de Marrakech ne cessent d'exprimer leur vif mécontentement depuis que de nouveaux ralentisseurs anarchiques de vitesse, à savoir les dos-d'âne, ont été installés tout au long de cette dernière année, dans plusieurs quartiers de la ville. Ils critiquent, avec véhémence. la passivité des autorités locales envers la prolifération de ce genre d'équipements qui nuit aux usagers de la route. La population locale de Marrakech appelle à la suppression des ralentisseurs qui ont été installés l'année dernière dans plusieurs quartiers de la ville. Pour les Marrakchis, ces ralentisseurs présentent un danger pour les usagers de la route. D'après des sources sûres de Barlamane.com/fr, l'aménagement de ces équipements a été décidé, initialement, pour prémunir les piétons, à savoir les écoliers, les patients, les personnes âgées et celles a mobilité réduite, avant d'être dressés sans raison objective dans plusieurs artères de la ville, à la demande de certains habitants, qui aspirent à réduire le passage de véhicules devant leurs domiciles respectifs. Les habitants de Marrakech notent que la majorité de ces ralentisseurs sont invisibles, surtout dans la nuit. De là, détourner leur fonction première à des fins criminelles, devient possible et aisé, notamment ceux qui sont aménagés sur la rocade dite « Berradi », reliant les quartiers « Massira » et « Lamhamid ». Dans la mesure où ils contraignent les conducteurs de motocycles à ralentir, leur vitesse ainsi réduite, les expose à de potentielles agressions de la part de malfrats. En effet, de pareilles mésaventures seraient récurrentes. Les mêmes sources de Barlamane.com/fr, révèlent à titre d'exemple, que l'inspecteur de police Jalal Dine, qui est en fonction à Marrakech, en a lui aussi, fait les frais, ayant été agressé, dans la nuit du 10 au 11 août 2019, par trois individus, au moment où il enfourchait son motocycle sur cette rocade. Plus encore, nos sources sur place soulignent que les habitants de Marrakech ont noté que plusieurs ralentisseurs en plastique sont installés dans plusieurs artères de la ville, notamment celle reliant le quartier « Masmoudi » à la zone dite « El Azzouzia ». Sachant que ces équipements sont fixés à l'aide de grosses vis en acier, qui restent dressées sur la voie goudronne après la détérioration des « dos-d'âne », ils causent souvent la crevaison des pneus des voitures. Notons, en outre, que l'installation de ces ralentisseurs n'est régie par aucun texte de loi. Elle est réalisée avec la bénédiction de certains conseillers communaux pour satisfaire une partie de la population pour des raisons purement électoralistes, à l'instar des « dos-d'ânes » ayant été dressés au quartier « Berradi », par des employés du conseil d'arrondissement « Marrakech-Menara », sur instigation du député et président péjidiste de cette institution élue, Mohamed Toufella. Quartier Berradi Quartier Berradi Quartier Massira Quartier massira L'ancienne médina L'ancienne médina Quartier M'Hamid Quartier Azouzia Quartier Azouzia Quartier Azouzia