Le coup d'envoi de la 13ème édition du Festival international du film de femmes (FIFFS), a été donné, le 16 septembre, au Centre cinématographique "HollyWood" à Salé. L'orientation générale de la programmation confirme un souci d'ouverture à l'état des femmes. La cérémonie d'ouverture de cette édition, organisée à l'initiative de l'Association Bouregreg, du 16 au 21 septembre a été marquée par l'hommage rendu à l'écrivaine Oumou Sy et à l'actrice marocaine Mouna Fettou. Plusieurs courts-métrages produits par de jeunes talents féminins prometteurs ont été également projetés au cours de la première journée. Il s'agit notamment de «N'avoue jamais» de Zakia Tahiri, «Un mot» de Mia L, «La fille du vent» de Latefa Ahrrare, «Eclipse» de Karima Moukharij, «Les 400 pages» de Ghizlane Assif et «C'est pas fini» d'Ilhame El Alami. Toujours foisonnant, le festival offre cette année une dizaine de films (tous métrages et formats confondus). Le jury de la compétition officielle fiction est présidée par Marion Hänsel, réalisatrice et productrice belge. Il comprend notamment Chantal Richard, réalisatrice, scénariste et actrice française, Dina El Sherbiny, actrice égyptienne et Amal Ayouch, actrice marocaine. La programmation, compartimentée thématiquement mais structurée par moult problématiques transversales, affiche plusieurs catégories dont certaines font figure de nouveauté. Quant au jury de la compétition documentaires, il est présidé par la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine, Leïla Kilani. Il est composé également de la réalisatrice autrichienne Monika Grassl et de la scénariste ivoirienne Bintou Diarra. Le jury jeune public comprend, quant à lui, Asmae El Moudir, réalisatrice et productrice marocaine, Aïda Senna, réalisatrice marocaine et Yasmine Sayagh, réalisatrice et productrice marocaine. Un total de 12 films vont concourir pour le Prix de la fiction, cinq pour le documentaire, cinq pour le prix jeune public. Par ailleurs, le festival a créé une nouvelle rubrique dans le cadre de son programme général intitulé «Classique du cinéma africain et arabe au féminin.»