Vingt-deux manifestants ont été arrêtés vendredi dernier, qui marquait la 30ème semaine du hirak algérien. Ils ont été placés, hier, dimanche 15 septembre, sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M'Hamed, annoncent des médias algériens. Les 22 détenus sont accusés par le procureur du tribunal d'incitation à l'attroupement, atteinte à la sécurité de l'Etat, incitation à l'attroupement en utilisant les réseaux sociaux «Mandat de dépôt pour les 22 manifestants qui ont comparu devant le procureur et le juge d'instruction du tribunal Sidi M'hamed», a confirmé le Comité national pour la libération des détenus d'opinion (CNLD). Plusieurs associations de la société civile et de la défense des détenus d'opinion ont dénoncé «une décision arbitraire qui représente une atteinte flagrante aux libertés individuelles et collectives et une provocation de trop visant à l'étouffement de la révolution populaire des Algériens-es pour l'instauration de l'Etat des droits et des libertés».