Des représentants des gouvernements et des ONG des pays de la région MENA, débattent les 14 et 15 décembre courant, dans le cadre d'un atelier régional sur la +mise en œuvre de la Convention contre la torture+, des moyens de prévenir la torture dans les centres de détention de la police des pays de la région. Les participants explorent ainsi, les options d'échanger les meilleures pratiques et les enseignements dans la mise en œuvre des politiques et programmes de prévention des actes de torture et les moyens de renforcer le dialogue informel entre les acteurs clés dans la région MENA. Organisé à Marrakech par l' +Initiative Convention contre la torture+ (CTI), +Wilton Park+ (Forum international de dialogue) en partenariat avec le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Université de Bristol, l'atelier régional aborde plusieurs thèmes dont ‘'les principales dispositions de la Convention des Nations Unies contre la torture'', et sa mise en œuvre dans la région MENA, ‘'La Convention contre la torture et le Maghreb'' ou encore ‘'La responsabilité de la police''. Seuls deux pays de la Région MENA, dont le Maroc, ont ratifié le protocole facultatif de la convention contre la torture, d'où la nécessité de pousser les autres pays de la région à ratifier ce protocole et à se conformer aux dispositions de ladite Convention. Il est à rappeler que l' +Initiative sur la Convention contre la torture+ a été lancée en mars 2014 à l'initiative des gouvernements du Maroc, du Chili, du Danemark, du Ghana et de l'Indonésie, à l'occasion du 30ème anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la torture, en vue de promouvoir l'échange de conseils techniques, le soutien ainsi que la coopération entre les Etats parties et les Etats non-parties à la Convention, pour surmonter les obstacles techniques qui entravent la ratification et la mise en œuvre de cette Convention.