Des centaines de manifestants ont investi, dès 11h du matin, la capitale Alger pour le 29ème vendredi de contestation. Les manifestants ont menacé de radicaliser le mouvement dès le 15 septembre, date que le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, a fixé pour définir la date des élections présidentielles Les appels lancés cette semaine par le chef d'état-major de l'ANP pour l'organisation de l'élection présidentielle dans les plus bref délais ont suscité de vives réactions de la rue, qui refuse l'organisation des élections avant un changement complet des symboles de l'ancien système. Les citoyens ont investi de bon matin les rues de la capitale et cela malgré les mesures de restrictions empêchant les gens de se rendre au centre de la capitale. Les slogans des manifestants ont concerné essentiellement l'organisation des élections présidentielles. Les manifestants ont aussi appellé aussi à la libération des détenus d'opinion emprisonnés depuis quelques semaines, « libérez nos enfant et prenaient les vôtres » ont scandé des centaines de citoyens à la marche de ce vendredi. Le slogan d'un « Etat civil et non militaire » a encore une fois été scandé dans la manifestation de ce vendredi.