Vendredi, au siège de la wilaya de Laâyoune-Sakia El Hamra, a eu lieu une réunion de présentation de la future Cité des métiers et des compétences (CMC) de Laâyoune. Cette réunion, tenue en présence de plusieurs responsables, élus et acteurs locaux, a permis de détailler la feuille de route de la création des CMC. Loubna Tricha, directrice générale de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) a mis en avant, à l'occasion cette réunion, les principaux axes de la Feuille de route relative au développement de la formation professionnelle et à la création des CMC dans chaque région du Royaume. La création de ces CMC rejoint la nouvelle stratégie mise en place par le Maroc pour permettre au secteur de la formation professionnelle de «continuer à jouer pleinement son rôle en tant que levier essentiel pour le développement social et une meilleure insertion économique des jeunes, ainsi que pour la promotion de la compétitivité des entreprises», a déclaré Loubna Tricha. Pour la Directrice Générale de l'OFPPT, les Cités des métiers et des compétences (CMC), appelées à devenir des structures multisectorielles et multifonctionnelles dans chaque région du Royaume, constituent la pierre angulaire de cette stratégie. Les priorités de ces cités seront la maîtrise des langues, l'approche par compétences accordant la priorité à l'implication des professionnels, la formation en milieu professionnel à travers l'alternance et l'apprentissage etc. Pour la région Laâyoune Sakia El Hamra, la CMC sera orientée vers trois grands secteurs : la pêche, la santé et le digital. Elle aura une capacité d'accueil de 2.000 places pédagogiques et sera étendue sur une superficie de 15 ha. La future CMC de Laâyoune ouvrira donc ses portes dès la rentrée 2021 et offrira une opportunité aux jeunes de la région de choisir une filière correspondant à leurs perspectives et horizons professionnels, a noté Mme Tricha. Pour rappel, les CMC nécessiteront un investissement à hauteur de 3,6 milliards de dirhams provenant de la contribution de l'Etat, de l'OFFPT et des régions.