Aïd al-Fitr, cette célébration n'est pas « juste » un moyen de marquer la fin du jeûne du mois de ramadan, mais symbolise aussi pour les communautés musulmanes, en l'occurrence, les citoyens marocains, un grand moment de retrouvailles, de partage et de visites aux proches. Les voyageurs, pleins d'enthousiasme et de joie pour retrouver leurs familles, sont souvent confrontés à une augmentation inattendue des tarifs des billets de train, une hausse face à laquelle, l'Office National des Chemins de Fers (ONCF) ne fournit aucune explication. Pendant toute la semaine de l'Aïd, les tarifs de trains de l'ONCF ont flambé sans que l'office ne révèle les raisons derrière cette augmentation. Les voyageurs sollicitant une explication à la hausse n'ont reçu aucune justification de la part des responsables. Les prix grimpent, sans être annoncés au préalable par les chemins de fers, les citoyens subissent de fait, pour pouvoir se réunir avec leurs proches. A titre d'exemple, le prix de base pour le voyage Marrakech-Casablanca d'un adulte en 2ème classe est de 87 Dhs hors période de pointe et de 110 Dhs en période de pointe. Il a atteint 132 Dhs durant la période de la fête susmentionnée. Sans préavis, cette hausse surprise a évidemment suscité le mécontentement lorsque les voyageurs ont dû payer jusqu'à 22 dirhams supplémentaires pour recevoir leur billet. Sous les projecteurs des critiques et de l'incompréhension de ces tarifs pratiqués, l'ONCF garde le silence. D'autres trajets ont subi ces hausses arbitraires : les tickets de la catégorie « deuxième classe » des trains reliant Rabat et Casablanca qui variait entre 37 dhs et 53 dhs selon les heures de départ, ont augmenté de 40 dhs durant le mois de Ramadan.