A la faveur des développements des protestations des étudiants en médecine et en pharmacie et des écoles de médecine dentaire depuis mars dernier, il est désormais avéré que le blocage à toute solution porte la signature du mouvement islamiste Jamaa Al Adl Wal Ihsane (JAOI). Au vu de l'accentuation des protestations des étudiants en médecine et en pharmacie et en médecine dentaire, à travers le royaume depuis le début de l'année universitaire en cours, il est utile de savoir que les facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire de Marrakech comptent 3.130 étudiants. A Rabat, ils sont 5.000, à Oujda, 1.991, à Casablanca, 1.300, à Tanger 334 et enfin à Agadir, ils sont 280. Le suivi de l'évolution des mouvements de contestation a fini par permettre de relever l'implication avérée de « jaoi » dans l'instigation de ce débrayage qui prévaut depuis le 19 mars dernier' a constaté barlamane.com. Ce sont les appels récurrents de la « coordination nationale des étudiants en médecine au Maroc », présidée par Ayoub Aboubaigi, étudiant en médecine à Marrakech connu pour son affiliation à Jamaa Al Adl wal Ihsane, pour clamer des doléances portant, notamment, sur l'amélioration des conditions d'étude et de formation pratique et l'exclusion des lauréats des facultés de médecine privées, du droit de passer le concours d'accès au secteur de la Santé publique, qui ont permis de mettre en lumière les motivations inavouées de cette large contestation. Bien qu'elles aient été clairsemées au tout début de l'année universitaire en cours, les actions de protestation de cette catégorie d'étudiants sont montées d'un cran avec des marches et des sit-in dits nationaux, tenus, particulièrement, devant le siège du parlement à Rabat. Ce sont 4.500 personnes qui ont été mobilisées dans la capitale, 300 à Tanger, 300 à Marrakech et 180 à Fès. Ces grèves et manifestations ont eu lieu suite à l'incitation et la manipulation de 16 étudiants acquis à « jaoi » œuvrant dans les « bureaux des coordinations locales » des étudiants. Ces éléments perturbateurs sont au nombre de 7 à la faculté de médecine à Marrakech, 4 à Casablanca, 1 à Oujda, 2 à Rabat et 2 à Agadir, a révélé à barlamane.com un étudiant en médecine hostile à ces perturbations. En dépit des multiples réunions tenues avec les ministères de la Santé et de l'Education nationale, de la formation professionnelle et de l'enseignement supérieur, sanctionnées par un projet d'accord, publié le 15 mai, prévoyant l'engagement desdits départements à satisfaire les doléances des protestataires, les représentants des étudiants, conduits par le trublion Ayoub Aboubaigi, ont rejeté à l'unanimité les termes dudit accord, en décidant de recourir à l'escalade et de boycotter les examens de la session du printemps prévus du 10 au 19 juin prochain, tentant d'hypothéquer l'avenir de milliers d'étudiants.