Plus de deux semaines après le crash de l'avion russe, qui a fait 224 morts, dans le Sinaï égyptien, le ministre russe, Vladimir Poutine, a officiellement reconnu, mardi 17 novembre, qu'il s'agissait bel et bien d'un attentat. Il promet de trouver les responsables et de les punir. » L'assassinat des nôtres dans le Sinaï est un crime des plus sanglants en nombre de victimes », a réagi le président russe, Vladimir Poutine, lors d'une réunion, qui s'est tenue tard lundi 16 novembre, et qui était destinée à faire le point sur l'enquête. « Nous n'allons pas essuyer les larmes de nos cœurs et de nos âmes, cela restera en nous pour toujours, mais cela ne nous empêchera pas de trouver et de punir les criminels », a-t-il ajouté. En représailles, le président russe a annoncé une intensification des frappes aériennes en Syrie où des chasseurs et bombardiers russes opèrent depuis le 30 septembre. » Une bombe artisanale d'une puissance de 1 kg de TNT a été déclenchée pendant le vol, après quoi l'avion s'est brisé en l'air en plusieurs morceaux, ce qui explique la grande distance des éléments de fuselage retrouvés », a annoncé, au président russe, le chef des services secrets russes (FSB), Alexandre Bortnikov, selon un communiqué publié par le Kremlin. Pour trouver ces terroristes, la Russie promet 50 millions de dollars de récompense à toute personne lui livrant des informations. « Le FSB s'adresse à la communauté russe et internationale pour l'aider à identifier les terroristes. Une récompense de 50 millions de dollars sera versée pour des informations qui aideraient à détenir ces criminels », a annoncé le FSB via un communiqué .