Le tremblement de terre qui a frappé la région d'Al Hoceïma a déclenché un vent de mobilisation et de solidarité partout dans le Royaume, et même au-delà. Seuls certains membres du gouvernement ne semblent pas vraiment concernés. Immédiatement après que la catastrophe ait eu lieu, SM le Roi a donné ses Hautes instructions pour mobiliser tous les moyens humains et matériels afin de venir en aide aux populations touchées. Le Souverain a également adressé un message de condoléances aux membres des familles des victimes de ce séisme, dans lequel il a exprimé en son nom propre et en celui du peuple marocain ses sincères sentiments de compassion et ses condoléances aux membres des familles des victimes. Ainsi, suite aux instructions royales, une délégation comprenant Mme Zoulikha Nasri, Conseiller du Souverain et membre du Conseil d'administration de la Fondation Mohammed V pour la solidarité et El Mostapha Sahel, ministre de l'Intérieur et Mohamed Cheikh Biadillah, ministre de la Santé, s'est rendue à Al Hoceïma pour s'enquérir des opérations de secours aux victimes du violent séisme qui a frappé cette région dans la nuit de lundi à mardi. La Fondation Mohammed V a commencé par acheminer, mardi, une aide aux victimes du séisme à bord de deux avions qu'elle a affrétés. La Fondation a également dépêché une équipe de 12 médecins et une ambulance Ce sinistre qui a frappé la ville d'Al Hoceïma a touché tout le Maroc. Il suffit de constater que l'ensemble du peuple marocain a exprimé sa solidarité en cette douloureuse circonstance. En revanche, Il est à signaler qu'une majorité flagrante du gouvernement ne semble pas concernée par la catastrophe. Un mutisme insignifiant, si ce n'est pour dire que la mobilisation ne rentre pas dans le cadre de leur devoir et encore moins dans celui de leurs fonctions. L'on est loin en effet des déclarations en fanfare et de pseudo-mobilisations pour soi-disant participer à l'amélioration de la situation des citoyens, au développement de notre pays, de notre jeune démocratie etc. Avec une pléiade de partis, qui ne sont actifs que lors des élections, la mobilisation aurait pris un autre sens. Au lieu de cela, il n'y a que les directives royales et la présence sur place d'une conseillère du Roi, du ministre de l'Intérieur et de celui de la Santé.