La 10ème édition du Festival du court métrage méditerranéen, prévue du 1er au 6 octobre, s'annonce chaude à Tanger. En fait, cinquante-deux courts métrages provenant de 21 pays méditerranéens vont concourir pour le grand prix du festival. «Ces films ont été sélectionnés parmi plus de 800 courts métrages que le comité d'organisation a reçus depuis l'ouverture de l'inscription des films», selon le communiqué de presse du Centre cinématographique marocain. Ainsi les meilleures œuvres cinématographiques seront évaluées par une commission composée par des cinéastes, critiques d'art et journalistes. À la tête du jury figure le réalisateur et metteur en scène Lahcen Zinoun. Il sera accompagné par une pléiade de personnalités issues du monde de la culture, en l'occurrence la Franco-Ivoirienne Isabelle Boni-Claverie, l'Espagnol Montserrat Guiu Valls, l'Algérienne Safinez Bousbla, le Sénégalais Oumy Ndour et le Marocain Omar Salim. Ce comité décernera en effet le grand prix, le prix du jury, de la réalisation, du meilleur scénario, du meilleur rôle masculin et du meilleur rôle féminin. Et pour la première fois, un autre prix sera programmé lors de cette édition. Il s'agit du «prix de jeunes» qui sera attribué par les étudiants réalisateurs participant au festival, dans le cadre d'une séance dédiée spécialement aux films des écoles. Bien entendu, au programme, un coup de projecteur sur le cinéma marocain. Le coup d'envoi sera donné par la projection du film «Simouh, pas de chance», réalisé par Moumen Smihi. Le programme comprendra également un spécial «court métrage marocain», une leçon de cinéma, des débats autour des films en compétition ainsi que d'autres activités en parallèle. Par ailleurs, le Festival du court métrage méditerranéen de Tanger est ouvert aux productions réalisées par des cinéastes méditerranéens. Il vise à inciter et promouvoir les échanges entre les cinéastes des deux rives.