Tous les ténors de la grosse balle orange ont balayé de leur chemin les clubs de la division inférieure lors des huitièmes de finale de la Coupe du Trône. Le RAJA et le TSC ont cependant peiné avant d'y arriver devant respectivement l'ASE et le MSR qui ont frôlé l'exploit. Le coup de théâtre vient de Kénitra où doit se dérouler le match choc de ces huitièmes de finale, le match n'a pas eu lieu à cause de la défaillance du chronomètre, dans ce cas le règlement ne pardonne pas, un temps a été accordé au club hôte pour réparer ou changer l'appareil. Expiré le délai, l'arbitre a sifflé la fin du match avec comme vainqueur le WAC. Il est à signaler que « le chronomètre de jeu» et le chronomètre des temps-morts» ainsi que «le chronomètre des 24 secondes» font obligatoirement partie de l'équipement technique fourni par l'équipe recevant et mis à la disposition des arbitres et de leurs assistants de la table de marque. Sans celui-ci le match ne peut en aucun cas avoir lieu. A ce propos tous les clubs doivent vérifier préalablement leur équipement pour éviter tout risque de ce genre. D'ailleurs un cas similaire a disqualifié le RAJA devant le MAS lors de la demi-finale qui devait les opposer à Casablanca à la salle du complexe sportif Mohammed V lors de l'édition 2001-2002. À Tanger, dans un match à sens unique, les coéquipiers de Merouane Moutalibi du FUS ont fait cavaliers seuls et ont réussi a enregistré un score américain lors de ces huitièmes de finale de la Coupe du Trône, 50/118 devant l'équipe de ARCH de Chefchaouen, la seule rescapée de la troisième division. Cette dernière n'a pas à rougir puisqu'elle a croisé le fer avec un gros calibre du championnat national. Le match ASE/RAJA a tenu toutes ses promesses puisque les spectateurs présents dans la salle ont assisté à du très bon basket-ball. Le score étriqué en faveur du RAJA (66/69) en dit long sur le chassé-croisé à couper le souffle jamais observé depuis la relégation de l'ASE à la division inférieure. L'expérience des visiteurs a pu faire la différence aux dernières secondes de la partie. Les Souiris ont frôlé la victoire d'un cheveu. À Meknès, le CODM s'est incliné de nouveau devant la belle formation de l'IRT sur le score de 73/84. À Rabat, les FAR ne sont pas parvenus à rééditer l'exploit d'autant. Leur match contre l'ASS était vu comme une simple formalité puisque les amis de Mostapha Didouch ont dominé en long et en large toutes les phases de la rencontre sans résistance de la part des militaires, le score s'achève au profit des corsaires 51/85. L'autre rencontre des plus coriaces a mis aux prises le MSR au TSC. Très disciplinés, les Moghrébistes ont monté la dragée très haute aux Tabagistes qui, malgré leur amalgame de joueurs internationaux ont failli être éliminés si ce n'était un coup de chance terrible des dernières secondes. Score final 73/76. Le match prévu à Errachidia entre l'équipe locale de la CODER et la RSB a tourné au profit de cette dernière. Malgré plusieurs facteurs dont essentiellement un trajet fastidieux, la victoire des hommes de Bouchaïb El Azhari n'ont fait que confirmer le formidable parcours de la RSB en championnat et la grande pertinence de son concept collectif basé sur une défense intransigeante et sur une attaque des plus terribles score 59/87. En battant le CMC (Cercle Municipal de Casablanca) 60/85, au terme d'un match maîtrisé de bout en bout et remarquable d'intensité et de constance, le MAS sous la direction de son coach Ben Khaddouj a démontré une autre fois que ces dernières contre-performances n'étaient qu'un incident de parcours et qu'il est encore capable de jouer les premiers rôles que ce soit en coupe ou en championnat. Malgré la présence de l'ex-widadi, le Sénégalais Rassoul, le CMC a montré certaines lacunes dues à l'inexpérience de ses jeunes basketteurs qui méritent amplement des félicitations.