Les deux réalisateurs marocains Tala Hadid et Mohamed Ali El Mejboud sont parmi les bénéficiaires du Fonds francophone de soutien aux cinémas du Sud pour l'année 2012 pour réaliser leurs projets cinématographiques. En fait, ces deux réalisateurs obtiendront chacun un financement de 40.000 euros au titre d'aide à la production de leurs œuvres respectives, «La Fenêtre de minuit» et «Mort sur travelling». «Ces deux projets ont été examinés par les commissions du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud qui se sont réunies fin juin à Paris pour établir la première partie de leur sélection pour l'année 2012», indique le communiqué de presse de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). D'ailleurs, ces deux œuvres sont retenues parmi les 21 projets par la commission cinéma de ce Fonds francophone de soutien aux cinémas du Sud. «Au total dix-sept œuvres bénéficieront d'une aide à la production (dont onze longs-métrages, deux documentaires et quatre courts-métrages) et quatre œuvres, d'une aide à la finition pour un montant de 580.000 euros», ajoute la même source. Ceci-étant, Mohamed Ali El Mejboud est lauréat de l'Ecole supérieure des études cinématographiques. Sa passion pour l'écriture l'a conduit à écrire des scénarios pour les plus célèbres séries télévisées marocaines. Celui-ci compte à son actif plusieurs films dont «Dollaround», «L'Escapade», «Papillon» et «Œil de verre». Par ailleurs, la réalisatrice d'origine marocaine Tala Hadid est née à Londres. Sa vie a été marquée par l'exil et le voyage entre l'Europe et l'Afrique du Nord. Après des études des Beaux-arts et de philosophie à la Brown University aux Etats-Unis, elle produit et réalise un documentaire sur Pasolini. En 2000, elle reçoit une bourse pour intégrer la section film de l'Université de Columbia. Il est à rappeler également que le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud intervient depuis 1988 dans le cadre du programme «Images» de (OIF). Il dispose d'un montant annuel de 1,3 million d'euros réparti à parts égales entre cinéma et production audiovisuelle. Le Fonds est géré conjointement par l'OIF et le Conseil international des radios et télévisions d'expression française (CIRTEF). Il permet de financer annuellement environ 100 heures de films et de programmes audiovisuels faisant appel aux capacités créatrices et techniques des pays francophones du Sud.