Le plan d'action du Programme de sauvegarde et de développement des oasis du Sud prévoit la réalisation de 218 projets pour un coût de 65,5 millions DH. Mis en œuvre depuis 2006, par l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud en partenariat avec les communes locales des provinces de Tata, Guelmim, Assa-Zag et avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le ministère de l'intérieur (DGCL) et le conseil régional de Guelmim-Smara, le plan d'action 2012 du Programme de sauvegarde et de développement des oasis du Sud (POS) prévoit la réalisation de 218 projets pour un investissement d'environ 65,5 millions DH. Ce programme, qui a nécessité depuis son lancement une enveloppe budgétaire d'environ 34 millions de dollars, cible actuellement 54 collectivités, ce qui lui a permis, dans une durée de six ans, de devenir l'un des principaux mécanismes de développement dans cette région. Et dont les actions ont porté sur la préservation d'un système d'exploitation environnemental et durable, la mise en place d'un système vital pour l'agriculture au sein des oasis, et ce, dans le cadre d'une approche participative entre les institutions de soutien, les communes rurales et urbaines, les agriculteurs, la société civile, les femmes et le secteur privé. A travers ce programme, l'Agence du Sud vise la mise en œuvre d'une stratégie de développement durable des trois provinces Assa-Zag, Guelmim et Tata, et ce à travers une série d'actions prioritaires dans le domaine de valorisation des potentialités culturelles et naturelles des différentes oasis cibles émanant d'une large concertation avec l'ensemble des partenaires locaux. Il a pour objectif également la lutte contre la pauvreté au niveau des régions ciblées, le renforcement des capacités des acteurs locaux, la valorisation des potentialités et atouts locaux, la restructuration des filières des principales productions du terroir et la création de postes d'emploi et de revenus, et de limiter l'exode rural. Ce programme intervient aussi pour faire face aux déséquilibres écologiques qui menacent les oasis des provinces ciblées et qui sont parmi les plus grandes du Maroc, notamment la désertification, la dégradation du milieu naturel, la pollution, la prolifération de la maladie du bayoud et la régression de la production des oasis. Ce programme a défini, en outre, les défis et les contraintes dont souffrent ces oasis, notamment la salinité des sols, l'érosion et la rareté de l'eau qui engendrent la dégradation oasienne.