La deuxième édition de la semaine de l'innovation organisée sous le thème "Les entreprises innovantes, stratégies et financements", a ouvert ses travaux mardi à Casablanca. Dans une allocution introductive, le président de Recherche et Développement (R&D Maroc), M. Mourad Chérif, a indiqué que la tenue de cette manifestation économico-scientique est le résultat des premières réalisations obtenues dans le cadre des mesures incitatives prises à la fois par les pouvoirs publics et par divers acteurs, entreprises, universités et associations. Pour M. Chérif, ces multiples initiatives constituent une première base de réflexion pour faire émerger et construire une véritable politique de l'innovation au Maroc. R&D contribue à la mise en oeuvre de cette politique dans l'objectif de faire de l'innovation un véritable moteur de la compétitivité de l'économie marocaine. Il est nécessaire de se concerter plus et d'arriver progressivement avec le consentement de tous les partenaires à élaborer et à mettre en place une véritable politique de l'innovation dans notre pays, a déclaré à la MAP M. Omar Fassi Fehri, ministre délégué chargé de la recherche scientifique, en marge de l'ouverture de la 2e semaine de l'innovation, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 20 février. Pour atteindre cet objectif, a-t-il poursuivi, il est nécessaire de favoriser l'existence d'un environnement financier, d'une fiscalité favorable et de mettre en place des mesures incitatives, capables de promouvoir progressivement l'innovation technologique. Au sujet du développement de synergie entre l'université et l'entreprise, M. Fassi Fehri a souligné que des mesures concrêtes ont été adoptées par le gouvernement pour favoriser le rapprochement entre l'université et l'entreprise. Des plates formes technologiques sont en train d'être créées. Elles seront mises à la disposition des chercheurs et du monde d'entreprise. Il s'agit, précise-t-il, de l'Institut marocain de l'information scientifique et technologique (IMIST) qui sera une infostructure, connectée en particulier au réseau informatique (MARWAN), et une bibliothèque virtuelle chargée de collecter l'information scientifique et technologique, rationaliser les moyens et les ressources d'information scientifique et technique (IST) et fournir à la communauté scientifique et technique la documentation nécessaire à la réalisation de leurs travaux. D'autres mesures ont été prises également pour la mise à niveau technologique de l'entreprise, dans le cadre du réseau de diffusion technologique (RDT) et celui du génie industriel, a-t-il dit avant de préciser à cet égard qu'actuellement 100 entreprises sont concernées par ce projet et 128 enseignants-chercheurs des universités sont formés à l'expertise en génie industriel.