Circonstances obligeaient ! Des éléments de police devaient, mercredi soir dans le district provincial de la sûreté à Berrechid, recourir à leurs armes de service pour anéantir des agresseurs. Circonstances obligeaient ! Des éléments de police devaient, mercredi soir dans le district provincial de la sûreté à Berrechid, recourir à leurs armes de service pour anéantir des agresseurs. La cause? Ceux-ci ont tenté d'attaquer des éléments de la sûreté à l'aide d'armes blanches et de bombes lacrymogènes. Selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) relayé par la MAP, les agresseurs ont des antécédents judiciaires et sont activement recherchés. La même source a ajouté que les services du district provincial de la sûreté à Berrechid ont procédé, le même soir, à l'interception d'un véhicule léger qui roulait à grande vitesse dans les périphéries de la ville. Ceci après avoir refusé de céder aux sommations des éléments de la sûreté de s'arrêter. Chose qui a nécessité, selon la même source, une crevaison des pneus du véhicule qui les a contraints à s'arrêter et s'attaquer aux éléments de la sûreté à l'aide d'armes blanches (grands sabres) et d'une bombe lacrymogène. Ensuite, une autre voiture est arrivée. Elle transportait trois personnes qui disposaient à leur tour d'armes blanches. A ce moment là, un policier de la brigade des motards, qui était obligé de tirer des balles de sommation, a été grièvement blessé par les agresseurs. C'est pourquoi, un autre policier a tiré en l'air pour dissuader les mis en cause, avant d'être contraint de tirer une deuxième balle qui a atteint l'un des agresseurs au niveau de la cuisse. Ceci étant, l'opération s'est soldée, selon le communiqué, par l'arrestation de deux suspects. L'un étant placé en garde à vue et l'autre, blessé, ayant été mis sous surveillance médicale. Aussi, six grands sabres et une bombe lacrymogène, ainsi qu'une grande quantité de pierres ont été saisis. Parallèlement, une enquête a été ouverte, selon la même source, et ce en coordination avec le parquet général près la Cour d'appel de Settat afin de mettre la main sur les autres agresseurs.