Dans la capitale des vacances, Agadir, depuis deux mois déjà, les enquêteurs de la Police judiciaire de la ville se penchent sur une affaire de cambriolages. Dans la capitale des vacances, Agadir, depuis deux mois déjà, les enquêteurs de la Police judiciaire de la ville se penchent sur une affaire de cambriolages. Il ne s'agit pas de n'importe quel cambriolage d'appartements ou de maisons, ni de sociétés industrielles ou encore de commerces, mais d'un autre type : celui des établissements scolaires privés. Le pire est qu'il y'a des institutions qui ont été visitées plus d'une fois, notamment les établissements El Âbadla à trois reprises et Ibn Arabi à deux reprises. Alors que les écoles Ibtissam Najah et Al Himma, ils les ont visitées une seule fois. Généralement ils agissent le dimanche, le jour de repos pour tout le monde, même les gardiens. A chacune de leurs opérations, les malfaiteurs subtilisaient les PC, l'argent liquide, les livres, etc. Les enquêteurs, qui effectuaient le constat d'usage, en déduisaient que les voyous pénétraient aux établissements en escaladant les murs et en brisant les vitres des fenêtres des bureaux et des classes. En fait, les enquêteurs dans leur mission qui a pris deux mois, ils ne sont pas arrivés à mettre la main sur le moindre indice susceptible de les guider vers les cambrioleurs. Mais mercredi dernier, vers minuit, trois personnes ont été épinglées en flagrant délit de cambriolage d'une villa. Ils ont été surpris par les limiers de la section d'Agadir au moment où ils s'apprêtaient à quitter la scène de leur méfait avec le butin à la main. Ils étaient deux mineurs et un adulte. Conduits au commissariat de police, ils ont été soumis aux interrogatoires. Et rapidement, ils sont passés à table. Ils ont avoué avoir cambriolé, outre la villa, quelques établissements scolaires. Ils ont dévoilé aux enquêteurs l'identité de deux autres membres de la bande, dont un mineur, lesquels ont été arrêtés le même jour. Les cinq membres de la bande ont également indiqué aux agents les noms des deux receleurs dont un est arrêté, alors que le second demeure en état de fuite. Tout ce beau monde a été traduit, samedi dernier, devant le parquet général près la Cour d'appel d'Agadir.