Le Maroc et le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) ont signé, mardi à Rabat, deux accords de garantie et de prêt d'un montant global de 864 millions de dirhams pour le financement du projet de la ligne ferroviaire à grande vitesse (TGV) Tanger-Casablanca. Le Maroc et le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES) ont signé, mardi à Rabat, deux accords de garantie et de prêt d'un montant global de 864 millions de dirhams pour le financement du projet de la ligne ferroviaire à grande vitesse (TGV) Tanger-Casablanca. Le FADES souhaite étendre sa coopération à d'autres secteurs du programme d'investissements publics du Maroc, a déclaré, mardi à Rabat, le directeur général de ce Fonds, Abdellatif Youssef Al Hamad, au cours de la cérémonie de signature de la convention liant le Maroc à cette institution pour le financement du TGV reliant Tanger à Casablanca. Au cours de cette manifestation à laquelle ont participé Rebbah, le ministre de l'équipement et du transport, ainsi que le directeur général de l'ONCF, le ministre de l'économie et des finances, qui a signé la convention au nom du Maroc, a dit l'importance de cette nouvelle convention de prêt et de garantie et sa signification dans un contexte «marqué par le lancement de grands chantiers dans le Royaume». Il a également mis en exergue l'importance qu'elle revêt pour la consolidation de la coopération et de l'intégration entre les pays arabes. Nizar Baraka a, en outre, affirmé que la ligne de TGV reliant Tanger à Casablanca met en relation deux pôles essentiels de l'activité économique. Il a précisé qu'outre le fait qu'elle s'insère dans le cadre de la complémentarité régionale, elle place le Maroc à l'avant-garde des pays du continent pour le transport par voie ferrée. Le directeur général du Fonds a, pour sa part, rendu hommage à l'action des différents gouvernements marocains pour l'exemple qu'ils ont donné au reste des pays arabes. Se félicitant des excellentes relations qu'entretiennent l'institution et le Royaume, il a émis le vœu de voir la coopération bilatérale se prolonger en direction non seulement de l'infrastructure, mais encore des secteurs sociaux dont le Maroc a fait une priorité. Il a par ailleurs cité le secteur de l'eau potable et de la sauvegarde des richesses hydriques qui, a-t-il précisé, constituent un problème dans le monde arabe. Le directeur général de l'ONCF, qui a dressé un bilan succinct de la modernisation du réseau ferroviaire, a déclaré pour sa part que la ligne entrera en service commercial en 2015. Elle a été financée pour moitié par la France et pour 21% par le Fonds arabe de développement économique et social. Il a également affirmé que 77% des engagements ont été réalisés tandis que 38% des travaux sont terminés. En réponse à une question d'ALM, il a estimé que le chantier progresse à bonne allure et que l'échéancier de mise en service sera respecté. Il a conclu que ce grand pas dans le monde de la très grande vitesse sur voie ferrée sera suivi par d'autres tout aussi significatifs. Le coût de la nouvelle ligne de TGV est estimé à 108 millions de dollars dont environ le cinquième a été financé par le prêt du Fonds arabe.