La Commission régionale des droits de l'Homme de Laâyoune-Smara a tenu, lundi dernier à Laâyoune, sa première session plénière ordinaire en présence de Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme. La Commission régionale des droits de l'Homme de Laâyoune-Smara a tenu, lundi dernier à Laâyoune, sa première session plénière ordinaire en présence de Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme. Un hôtel de luxe de la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud, a abrité, lundi, la première session plénière ordinaire de la Commission régionale des droits de l'Homme de Laâyoune-Smara lors de laquelle il a été procédé à l'installation officielle des membres de cette commission au nombre de 31 personnes et ayant un mandat de 4 ans. Ses membres sont majoritairement issus de la société civile des provinces du Sud, d'associations généralistes des droits de l'Homme ou spécialisées dans la défense des droits des catégories fragiles (femmes, enfants, handicapés...). Elle comprend également des syndicalistes, membres des professions libérales, et des journalistes. Plusieurs points ont été inscrits à l'ordre du jour de cette première session ordinaire, dont notamment la discussion du projet de règlement intérieur et le plan d'action établi par les membres de cette commission. Elle a pour mission d'assurer le suivi et le contrôle de la situation des droits de l'Homme au niveau régional, recevoir et examiner les plaintes et les violations qui leur sont soumises et élaborer des rapports spéciaux ou périodiques sur les mesures prises pour le traitement des affaires et des plaintes à caractère régional ou local. La commission assure la mise en œuvre des programmes et projets du Conseil en matière de promotion des droits de l'Homme en coopération avec les acteurs locaux, et contribue à encourager et à faciliter la création des observatoires régionaux des droits de l'Homme qui assurent le suivi de l'évolution des droits de l'Homme au niveau régional. D'après les intervenants lors de cette session, les membres de cette commission sont désormais appelés à contribuer à la lutte contre les violations de ces droits et à en assurer la promotion, en éradiquer les causes et en faire une culture à part entière. Elle devrait également aider à la protection de l'environnement, à la promotion des compétences des personnes à besoins spécifiques et à la consécration des droits de la femme. Rappelons que dans le cadre du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l'Instance équité et réconciliation (IER), notamment celle relative à l'intégration sociale, cette commission a procédé récemment au siège de la wilaya de Laâyoune à l'opération de distribution des logements en faveur de 76 bénéficiaires de cette recommandation.