La communauté juive marocaine, la grande famille des nationalistes et les fervents adeptes et défenseurs de l'anti-sionisme sont en deuil. Simon Levy, l'un des leurs et figure de proue d'un militantisme de principe n'est plus. La communauté juive marocaine, la grande famille des nationalistes et les fervents adeptes et défenseurs de l'anti-sionisme sont en deuil. Simon Levy, l'un des leurs et figure de proue d'un militantisme de principe n'est plus. L'homme a rendu l'âme vendredi à Rabat à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie. Secrétaire général de la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain, le défunt est resté jusqu'à la fin fidèle à ses principes. Des principes, ce natif de Fès où il a vu le jour en 1934, en connaît quelque chose, lui qui a affronté durant près de huit décennies une multitude de défis, entraves et épreuves qui n'ont fait que consolider ses convictions politiques, sociales et humaines. Son intransigeance, son attachement aux principes et son parcours exceptionnel de militantisme l'ont conduit à maintes reprises à la privation de liberté, durant les années 60, et à la marginalisation professionnelle qui l'a affreusement affecté. Engagé dans la lutte pour l'indépendance du Royaume dès 1953, Simon Levy, farouchement attaché à son identité marocaine, s'est choisi dès la voie de la gauche en adhérant au courant communiste (1954). Après un engagement dynamique dans l'action estudiantine, il intègre les instances dirigeantes du parti du progrès et du socialisme (PPS-anciennement parti communiste) et, sa casquette syndicaliste aidant, se propulse aux commandes de l'Union marocaine du travail (UMT). L'engagement moral de l'homme aux côtés des peuples opprimés et en faveur des causes nobles ont conduit le défunt à se positionner dès le départ contre le sionisme et à choisir le camps des opprimés en militant ardemment pour la défense et la préservation des droits inaliénables du peuple palestinien. La mort de l'homme est certes un deuil, mais les valeurs nobles auxquelles il a contribué tout au long de ses 77 ans le garderont éternel dans la mémoire de la communauté juive marocaine, de la grande famille des nationalistes et des fervents adeptes et défenseurs de l'anti-sionisme.