Ils sont cinq jeunes amis, tous au chômage. Ils n'ont jamais pensé à chercher un emploi dans leur ville natale, Agadir. Ils ne pensent qu'à leur dose quotidienne de drogue qui leur facilite la tâche d'agresser des victimes et leur faire les poches. Ils sont cinq jeunes amis, tous au chômage. Ils n'ont jamais pensé à chercher un emploi dans leur ville natale, Agadir. Ils ne pensent qu'à leur dose quotidienne de drogue qui leur facilite la tâche d'agresser des victimes et leur faire les poches. Comme à l'accoutumée, ils se rencontrent, cette soirée du dimanche 7 novembre, ingurgitent quelques comprimés psychotropes qu'ils passent avec du vin rouge et entament leur tournée nocturne en quête de victimes. C'est au quartier des abattoirs qu'ils se sont retrouvés face-à-face avec deux jeunes garçons accompagnés d'une jeune fille. Cinq couteaux ont été brandis. Les deux jeunes garçons et la fille ne savent pas à quel saint se vouer. Sans pitié, l'un des voyous blesse un des deux jeunes garçons à son bras droit et lui balafre la joue gauche. Les trois victimes se retrouvent obligées de lever les mains. Les cinq malfrats les délestent de l'argent et de téléphones portables. Ils essaient même de conduire la jeune fille vers un coin pour la violer. Mais en vain, puisqu'ellle arrive à sauver sa peau en prenant la fuite. Empruntant le boulevard Hassan II, les cinq malfrats remarquent un quadragénaire qui retire de l'argent du guichet automatique d'une agence bancaire située à la Place d'Ahl Souss. Ils se plantent derrière lui, le blessent au cou et l'obligent à tirer le maximum d'argent. Il n'a droit qu'à cinq mille dirhams. Ils les empochent avant de lui subtiliser son téléphone portable et une bague en or. C'est au boulevard Mohammed V qu'ils repèrent un homme à bord de sa voiture, une Partner grise, en stationnement. Sans trop réfléchir, ils se précipitent sur lui, ils ouvrent la porte, le jettent en dehors de la voiture et le blessent à coups de couteau. Enfin, ils mettent la main sur une enveloppe renfermant une somme de huit mille dirhams. L'information a fait le tour des commissariats de police qui assurent la permanence cette nuit de la fête du Sacrifice. Les limiers se lancent à la recherche des voyous. Vers 2h du matin du lundi, ils arrivent à épingler trois parmi eux. Ils étaient encore sous l'effet de la drogue. Les deux autres, en état de fuite, sont activement recherchés.