Selon des témoins oculaires, un supporter aurait été tué par la police censée protéger le public et éviter les actes de vandalisme dans les stades. Suite à l'agression, samedi dernier, de supporters marocains au stade de Radès par la police tunisienne, à l'issue de la finale retour de la Ligue des champions d'Afrique entre l'Espérance de Tunis et le Wydad, Moncef Belkhayat, ministre de la jeunesse et des sports, et Najib Zerouali Ouariti, l'ambassadeur du Maroc à Tunis, ont demandé aux autorités tunisiennes d'ouvrir une enquête. «Ce que je ne comprends pas c'est que le public tunisien a été bien accueilli par les autorités marocaines et également par le grand public marocain, je ne comprends pas pourquoi chez eux notre public a été attaqué à la matraque et au gaz lacrymogène», a déclaré à ALM le ministre. «Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de ces actes de violence à l'égard de nos supporters et dans les prochains jours nous aurons les résultats de cette enquête avant l'autre finale qui mettra aux prises l'équipe du Moghreb de Fès et la formation tunisienne du Club Africain samedi prochain à Radès. Je vais suivre moi-même cette affaire avec Salim Chaker, ministre des sports tunisien, qui n'est pas responsable de ce qui s'est passé, et l'ambassade du Maroc en Tunisie pour prendre les mesures qui s'imposent afin que ces agressions ne se reproduisent plus», a indiqué M. Belkhayat. En effet, plusieurs Marocains ont été blessés lors de ces incidents. Selon des témoins oculaires, un supporter aurait été tué par la police qui est censée protéger le public et éviter les actes de vandalisme dans les stades. «On est étonné par rapport à ces actes, la police est supposée protéger le public, notamment le public étranger. Notre problème maintenant c'est au niveau du ministère tunisien de l'intérieur et non pas du ministère de la jeunesse et des sports», a conclu M. le ministre.