Les quatre soirées du festival ont ciblé plus de 1,5 million de visiteurs, issus d' El Jadida, Safi, Casablanca et Marrakech, qui sont venus en masse spécialement pour découvrir Jawhara. El Jadida a clôturé en apothéose «Jawhara», premier festival international de la région. Durant quatre jours de festivités, du 20 au 24 juillet, le public doukkali a pu goûter à tous les arts. Musique, danse, théâtre et art plastique étaient au menu contribuant à mettre en relief les atouts d'Azemour, El Jadida et Sidi Bouzid. Un parterre d'artistes locaux, arabes et internationaux a répondu présent à ce nouveau rendez-vous, boostant chacun à sa manière la vie culturelle et artistique des Doukkalis. Cinq grandes scènes ont accueilli sur leurs planches de grandes stars en l'occurance Saida Charaf, Hamid El Kasri, Said Sanhaji, Stati, Fnaire, H-kayne, Cheb Bilal, Carole Samaha et autres. Plus de 8 millions de dirhams ont été déboursés pour assurer le bon déroulement du festival. Aujourd'hui, le rideau est tombé sur la première édition de ce rendez vous de grande envergure, laissant derrière lui de très bons souvenirs. En effet, cette nouvelle expérience dont témoigne la région a été fructueuse. «C'est une réussite à part entière. La première édition s'est magnifiquement tenue , confirmant le professionnalisme de l'ensembles des collaborateurs et le dévouement du public doukkali», souligne Mohammed Cheikh Lahlou, président du festival. Les quatre soirées du festival ont ciblé plus de 1,5 millions de visiteurs, issus d' El Jadida, Safi, Casablanca et Marrakech, qui sont venus en masse spécialement pour découvrir Jawhara. Les faits marquants de cette festivité est la participation de Cheb Bilal qui jouit d'une grande notoriété au Maroc. Ils étaient environ 250.000 personnes à l'acclamer et chanter en a capella ses nombreux Hits. «La soirée de Bilal était plus qu'exceptionnelle. On était vraiment surpris par ces vagues humaines qui ont parcourru des kilomètres à sa rencontre», affirme Cheikh Lahlou. Le plus réconfortant pour le comité d'organisation est l'assiduité du public. Aucun incident n'est venu gâcher le bonheur des Doukkalis pour la célébration du Festival. Carole Samaha pour sa part, a décidé de rencontrer son public dans les trois villes ayant abrité le festival. L'artiste libanaise a donné trois concerts consécutifs sur les scènes Azemmour, Breija ( cité portugaise) et Sidi Bouzid. La programmation marocaine était de taille. La fabuleuse Saida Charaf a partagé la scène avec le grand Hamid El Kasri offrant à leurs spectateurs un cocktail folklorique indéniable, reflétant le brassage culturel du Maroc. Les idoles de la nouvelle scène sont parties à la rencontre de Mazagan , H-kayen et Fnayer. Sans oublier la compétition de Jawhara talent qui a précédé l'ouverture du festival et a donné naissance à une nouvelle révélation du champ musical arabe. La chanson populaire a son mot à dire. Mustapha Bourgone, Senhaji et Hajja Hlima ont présenté des tableaux exceptionnels de l'art de l'Aita et des rythmes contemporains. Abdelaziz Stati a, quant à lui, clôturé le festival sous les applaudissements du public et le scintillement des feux d'artifice. Après cette première édition, Jawhara a relevé le défi et continuera de s'imposer sur la scène culturelle pour graver à jamais son nom sur la liste des festivals marocains et mondiaux. «Il est temps pour El Jadida, capitale de Doukkala, de s'affirmer sur la scène socio-culturelle. Les échos étaient plus que positifs, j'espère qu'on mesurera cette réussite à très long terme», conclut Cheikh Lahlou.