La Rencontre africaine des droits de l'Homme (RADHO) et l'Union de l'action féminine (UAF) ont demandé, lundi, au Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU d'intervenir pour faire cesser les violations des droits de l'Homme à l'encontre de la population des camps du Polisario. Intervenant en plénière lors de la 17ème session du CDH, le délégué de RADHO, Charles Graves, a fait part de l'inquiétude de son Organisation face à la persistance de violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf. Il a demandé au CDH d'accorder une attention particulière à cette situation. L'intervenant a, en outre, précisé que la proposition présentée par le Maroc d'accorder aux provinces du Sud une large autonomie offre l'exemple d'un règlement négocié qui permettra à la population détenue dans les camps du Polisario de retourner dans sa patrie, le Maroc, et d'y jouir pleinement de ses droits. Pour sa part, la représentante de l'UAF, Mimouna Essayed, a précisé que la population n'est pas seulement exposée aux violations les plus abjectes des droits humains dans ces camps, mais elle est aussi privée du droit d'aspirer à une vie meilleure et du droit de contribuer au développement socio-économiques de sa région.