La Banque mondiale approuve l'octroi de deux prêts au Maroc d'environ 342 millions de dollars dont 205 millions de dollars destinés au soutien à la mise en œuvre du Plan Maroc Vert. La Banque mondiale soutient le Plan Maroc Vert. En effet, le conseil d'administration du Groupe de la Banque mondiale vient d'approuver, mardi 15 mars, l'octroi au Maroc d'un prêt de politique de développement (PPD) d'une valeur de 205 millions de dollars destiné au soutien à la mise en œuvre du Plan Maroc Vert. Selon l'institution de Bretton Woods, ce prêt vise l'amélioration de l'efficacité des marchés locaux, de l'impact des projets destinés aux petits agriculteurs, des services du secteur agricole, de la gestion de l'eau et de la planification des infrastructures d'irrigation. La même source souligne que le Plan Maroc Vert constitue un programme d'investissement «ambitieux» dans le secteur agro-alimentaire et met en place une feuille de route pour l'application d'une série de réformes systémiques du secteur public. En effet, en avril 2008, à l'occasion des premières Assises de l'agriculture, l'opinion publique et les professionnels découvraient pour la première fois le Plan Maroc Vert. Ce plan est une politique de relance de l'agriculture, désormais considérée comme le principal moteur de croissance de l'économie nationale pour la prochaine décennie. Pour cela, les pouvoirs publics ne lésinent pas sur les moyens avec l'ambition d'attirer dans le secteur agricole des investissements de près de 150 milliards de dirhams d'ici 2020. L'objectif en est de générer, à terme, un PIB de 100 milliards de dirhams par an. Cette nouvelle richesse permettrait d'améliorer les revenus des agriculteurs et de garantir davantage la sécurité alimentaire de 30 millions de Marocains. Par ailleurs, un second PPD a également été accordé par la Banque mondiale au Maroc. D'une valeur de 136,7 millions de dollars, ce prêt a pour objectif d'améliorer l'efficacité des déplacements urbains dans les grandes villes du Maroc, à travers une meilleure gouvernance du secteur des transports, une amélioration des rendements et d'approvisionnement des services et des infrastructures du transport urbain, ainsi qu'une meilleure durabilité des secteurs sociaux et environnementaux. Aussi, ledit prêt, poursuit-on de même source, soutiendra le programme de réforme du transport urbain lancé par le gouvernement et accélérera sa mise en œuvre, notant que ce programme a été conçu dans le cadre du programme d'action prioritaire de la stratégie nationale des déplacements urbains, fruit d'une collaboration des différents intervenants. Cette stratégie vise notamment la consolidation du cadre institutionnel et de la capacité des autorités locales d'assurer le planning et la gestion des transports urbains, le développement des infrastructures et de services du transport public, en vue de faciliter la mobilité et l'amélioration du trafic routier, ajoute la même source. Ainsi, en totalité, la Banque mondiale aura octroyé deux prêts d'une valeur globale d'environ 342 millions de dollars.