Le dossier du durcissement des procédures d'octroi des visas envenime les relations entre Alger et Paris. Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, a annoncé que l'Algérie mettra à l'ordre du jour des prochaines nécociations consulaires avec la France les restrictions à la délivrance de visas de court séjour pour les Maghrébins qu'aurait demandées le ministre français de l'Intérieur Brice Hortefeux. La semaine dernière, M. Hortefeux avait annonçé sont intention de réunir les consuls de France pour leur demander d'être «plus vigilants» dans la délivrance des visas de court séjour «qu'il ne voulait pas voir transformés en «passeport pour la clandestinité». Il a réitéré lundi ces propos devant les préfets des départements français. Chose qui n'a guère plus aux Algériens. «Indéniablement, le message du ministre français pour la réduction des visas de court séjour et le durcissement des conditions de leur octroi a le mérite de la clarté», a souligné le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté algérienne établie à l'étranger, à la chaîne III de la Radio algérienne. Les Algériens et les Maghrébins, a-t-il toutefois souligné, «ont des raisons légitimes de se déplacer en Europe» et «la question des visas de court séjour est cruciale pour les millions d'Algériens et de Maghrébins de bonne foi».